Un secteur qui chauffe
Le nombre de transactions immobilières a atteint 1,08 million entre mars 2020 et mars 2021, a annoncé la Chambre des notaires du Grand Paris. En décembre 2019, sur les douze mois glissants, le volume s’établissait à 1,07 million. Confinement ou pas confinement, les Français ont montré un appétit grandissant pour la pierre, et selon la Chambre des notaires, c’est une tendance de fond qui va durer plusieurs années.
C’est en province que le nombre de transactions est le plus élevé, et largement avec 920.000 transactions, soit 27% de plus par rapport à 2017. Quant à l’Île-de-France, là aussi le volume est élevé avec 160.000 transactions, mais ça n’est pas exceptionnel, reconnaissent les professionnels (et pour cause, c’est une baisse de 8% par rapport à il y a un an). À Paris, le prix du mètre carré s’établit à 10.640 euros en moyenne, soit une hausse de 1,7% malgré une baisse marquée des ventes d’appartements (-14% en un an).
À la recherche d’espaces plus grands
C’est la conséquence directe des restrictions de mouvement, bon nombre d’habitants ont préféré se réfugier dans des logements plus grands. Comme par exemple dans la petite couronne, où les ventes ont au contraire augmenté de 6% sur un an. Outre la recherche d’espace, la montée en puissance du télétravail rend quasiment obligatoire une pièce dédiée. Difficile à trouver dans les petits appartements parisiens…nnEn grande couronne, ce sont les maisons qui tirent la croissance des prix : ils ont en effet augmenté de 6,9% sur un an, ce qui n’est pas courant pour un premier trimestre. Globalement, dans l’ensemble de l’Île-de-France, les maisons représentent effectivement le secteur le plus en demande, contribuant à la chauffe de l’ensemble du secteur immobilier francilien.