Pas d’impôts sur les frais réels
C’est un soulagement pour de nombreux Français, contraints de rester à la maison pour travailler tout ou partie de l’an dernier. Ils bénéficieront d’une exonération d’impôts au titre du télétravail pour 2020, soit sur les frais réels, soit sur les allocations forfaitaires. Dans un communiqué, le ministère de l’Économie précise que dans le cas des allocations forfaitaires, l’exonération se limite à 2,50 euros par jour de télétravail, ce qui représente un total de 550 euros pour l’ensemble de l’année.
Bercy ajoute que le travail à domicile, fortement encouragé pour enrayer la propagation de l’épidémie l’année dernière, a conduit un grand nombre de salariés à engager, pour la première fois, des frais professionnels rendus nécessaires par cette organisation inédite du travail. Pour beaucoup de salariés et leurs employeurs, il a fallu revoir complètement la manière de travailler et aussi s’équiper, ce qui a engendré des frais supplémentaires.
Les frais courants pas concernés
Dans les situations de télétravail, c’est l’employeur qui doit fournir, installer et entretenir les équipements nécessaires chez le salarié. En vertu d’un accord interprofessionnel national remontant à 2005, ce même employeur doit aussi prendre en charge, « dans tous les cas », les coûts directement liés à l’emploi à domicile, en particulier ceux en connexion avec les communications.
Le ministère de l’Économie précise toutefois que les frais courants généralement nécessités par l’exercice de la profession, à l’instar des frais de déplacement entre le domicile et le lieu de travail et les frais de restauration, ne sont pas concernés par cette exonération d’impôts. Pour ce qui touche à l’exonération pour les allocations, le montant du revenu imposable (une information pré-remplie sur les déclarations d’impôts) ne contiendra pas de telles allocations, prévient Bercy.