Une première condamnation pour E.Leclerc fin 2019
Tout a commencé avec la campagne publicitaire lancée par E.Leclerc ayant pour but de faire changer l’opinion publique sur la vente des médicaments sans ordonnance, actuellement réservée aux officines. Dans ces publicités, massivement diffusées sur les chaînes de télévision, E.Leclerc déclarait que chacune de ses 245 parapharmacies employait un « docteur en pharmacie ».
Attaqué en justice par l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO), E.Leclerc a finalement été condamné en décembre 2019 pour publicité mensongère par le tribunal de commerce de Créteil. Ce dernier a jugé que le distributeur n’a pas pu prouver la présence d’un docteur en pharmacie dans chacune de ses parapharmacies, contrairement à ce qu’il affirmait dans ses publicités. E.Leclerc, qui a fait appel, a été condamné à 30.000 euros d’amende.
Attaqué en justice par l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO), E.Leclerc a finalement été condamné en décembre 2019 pour publicité mensongère par le tribunal de commerce de Créteil. Ce dernier a jugé que le distributeur n’a pas pu prouver la présence d’un docteur en pharmacie dans chacune de ses parapharmacies, contrairement à ce qu’il affirmait dans ses publicités. E.Leclerc, qui a fait appel, a été condamné à 30.000 euros d’amende.
Une indemnisation pour les pharmacies à proximité des magasins E.Leclerc ?
La condamnation de décembre 2019 ne prévoyait pas d’indemnisation pour les pharmacies, mais, fort de cette première victoire en justice, l’UDGPO a décidé de relancer l’affaire en annonçant, le 29 février 2020, une action de classe contre le distributeur.
Le syndicat estime que près de 2.000 pharmacies se trouvent à proximité d’une parapharmacie E.Leclerc et vise à obtenir un dédommagement pour « le préjudice moral et économique » subi par les officines en France du fait de la campagne E.Leclerc.
Le syndicat estime que près de 2.000 pharmacies se trouvent à proximité d’une parapharmacie E.Leclerc et vise à obtenir un dédommagement pour « le préjudice moral et économique » subi par les officines en France du fait de la campagne E.Leclerc.