Longues discussions
Les 27 États membres de l’Union européenne ont finalement trouvé un accord autour de la proposition de la Commission de réduire leur consommation de gaz. Ce plan prévoit que chacun fasse « tout son possible » pour réduire sa consommation de 15% entre août 2022 et mars 2023. Une baisse calculée en fonction de la moyenne des cinq dernières années sur la même période. nnLa République tchèque, qui assure la présidence tournante de l’Union européenne, s’est réjouie sur Twitter : « Ce n’était pas une Mission impossible ! Les ministres sont parvenus à un accord politique pour réduire la demande de gaz en prévision de l’hiver prochain ». Il est vrai que cette proposition a fait l’objet de discussions intenses, notamment entre l’Allemagne, pays le plus touché par les restrictions russes, et les pays du sud, moins dépendants.
La Russie ferme le robinet
Il fallait rapidement trouver un terrain d’entente, le géant russe Gazprom ayant réduit à partir de ce mercredi ses livraisons de gaz à 33 millions de mètres cubes quotidiens. Des livraisons qui se déroulent via le gazoduc Nord Stream, ce dernier voyant ses capacités passer de 40% actuellement à 20% seulement.
L’entreprise explique qu’il s’agit d’un problème de maintenance d’une turbine. Celle-ci est en réparation au Canada, mais elle est restée bloquée au pays en raison des sanctions imposées à la Russie. L’Allemagne et le Canada ont cependant trouvé un accord pour ramener la turbine en Russie, mais à l’heure actuelle elle n’est toujours pas livrée. Beaucoup estiment que cette réduction est une riposte aux sanctions…