Le billet de 500 euros circule particulièrement dans les milieux du grand banditisme et du terrorisme, afin de financer leurs activités criminelles. La Commission européenne s’en était alarmé en février, et Mario Draghi le patron de la Banque centrale européenne, a pris la balle au bond : pas question de « faciliter la vie aux organisations criminelles ».
D’après Reuters, la disparition du billet de 500 euros est donc programmée pour 2018. L’hypothèse la plus probable est la fin de l’impression et de la distribution dans les agences bancaires et les distributeurs automatiques à cette date, asséchant ainsi automatiquement l’offre de grosses coupures. Ceux qui possèdent toujours des billets de 500 euros pourront les échanger « sans limite de temps ».
Ce scénario déplaît outre Rhin. Historiquement, les consommateurs allemands restent très attachés à la monnaie fiduciaire. D’ailleurs, la coupure de 500 euros avait été créée sur la demande insistante de Berlin et évidemment, sa disparition déplaît. Vers un bras de fer avec Francfort ?