L’institution prévoit pour cette année une croissance mondiale de 2,9%, soit 0,4 point de moins par rapport à ses précédentes estimations datées de juin 2015. Pour la période entre 2017 et 2018, la reprise est qualifiée de « modeste » par la Banque mondiale, avec une prévision de 3,1%.
Quelles sont les raisons de ce pessimisme, d’ailleurs partagé par Christine Lagarde, directrice générale du FMI ? Les pays émergents principalement : leurs économies, qui ont porté la croissance mondiale depuis les années 2000, montrent de sérieux signes de fatigue ces cinq dernières années.
Si la crise de 2008 a fini par disparaitre du paysage, il ne faut pas s’attendre à une relance forte : outre l’activité en panne dans les pays émergents, il faut aussi compter sur le prix des matières premières en baisse, tout comme celle des flux de capitaux et des échanges commerciaux.
Plus réjouissant, la reprise en zone euro devrait se confirmer avec une estimation de 1,7% (+1,5% en 2015). La baisse générale du chômage se poursuivra donc. Aux États-Unis, la croissance s’établira à 2,7%, soit 0,2 point de plus qu’en 2015.