Mais voilà, les choses ne sont pas si simples. La porte-parole de Theresa May, la Première ministre britannique, a annoncé que la date n’avait pas été fixée, que la visite n’aura pas lieu « avant des mois », et surtout que l’événement n’a pas encore été discuté entre Londres et Washington. Pourtant, Theresa May avait remis l’invitation à Donald Trump lors de son voyage aux États-Unis il y a quelques jours.
Donald Trump est devenu un partenaire encombrant pour le gouvernement anglais. La controverse née après la signature du décret anti-immigration a sans doute refroidi bien des ardeurs du côté de Londres. Néanmoins, le 10, Downing Street a assuré que l’invitation tenait toujours car elle avait un caractère d’importance « national », selon le cabinet de la Première ministre.
À ce flottement s’ajoute la fronde populaire : une pétition réclamant l’annulation de la visite d’État du président américain a recueilli plus d’1,70 million de signatures. Puisque le texte a dépassé les 100 000 signatures, les députés devront en débattre, ce sera le cas le 20 février. La rumeur veut qu’en privé, la Reine elle-même ne montre pas beaucoup d’appétit pour le personnage.