La Chine connaît un nouveau ralentissement
La deuxième puissance économique au monde revient au cœur des préoccupations des économistes et des investisseurs, alors que se multiplient les signes de ralentissement. Dernier signe de ce ralentissement, l’annonce d’une croissance tombée à 6,4 % au quatrième trimestre, son plus faible niveau depuis la grande crise financière de 2009. Sur l’ensemble de l’année écoulée, le PIB chinois a augmenté de 6,6 %, soit sa plus faible croissance en l’espace de 28 ans.
Difficile toutefois d’obtenir des données fiables de la part des autorités Chinoises. Sans surprise, elles soulignent que ce chiffre, tant politique qu’économique, correspond à l’objectif que s’était fixé le régime communiste (« au moins 6,5 %). Faute de données fiables, les économistes s’interrogent sur l’ampleur réelle du ralentissement chinois. Ce qui est certain, c’est que plusieurs signaux ont récemment viré au rouge, notamment les exportations, les vente de voitures et laproduction industrielle. La guerre commerciale avec les Etats-Unis ne pouvait plus mal tomber pour la Chine, minant la confiance des entreprises et des ménages, au moment même où la demande intérieure était déjà pénalisée par les restrictions d’accès au crédit et la lutte contre le « shadow banking ».