Bilan très négatif durant le confinement
Le bilan du ministère de la Cohésion des territoires pour le secteur du bâtiment n’est pas reluisant pour la période de mars à fin mai, c’est-à-dire entre le début du confinement jusqu’aux premiers jours du déconfinement. 65.700 permis de construire ont été enregistrés, un volume en recul de 40% par rapport à la même période de l’an dernier. Le nombre de mises en chantier s’établit à 53.900, soit une baisse de 44% environ. Tous les types de logement ont été touchés : les maisons, les immeubles, les « individuels groupés » (comme les programmes de lotissements réalisés par un seul promoteur). Pendant ces trois mois, bon nombre de chantiers ont tout simplement été paralysés.
Le ministère explique que le début du confinement généralisé le 17 mars a « marqué une rupture ». Auparavant, les autorisations se montrant effectivement « très dynamiques ». Mais la mise en place des mesures de restriction a mis un coup d’arrêt à cette bonne tendance. Quant aux autorisations de mises en chantier, elles ont « fortement diminué au cours de la deuxième quinzaine de mars ».
Reprise progressive de l’activité
La baisse de ces autorisations « de même que celle des mois suivants, est à mettre en regard des fortes contraintes induites par le confinement sur l’activité des services d’instruction, l’instruction des permis de construire étant encore très peu dématérialisée », précise le ministère. Depuis, le déconfinement a permis de relancer les chantiers, avec les mesures sanitaires indispensables pour éviter les contaminations bien sûr, ce qui est de nature à ralentir l’activité. nnLes projets peuvent également repartir à la hausse, ce qui devrait relancer les permis de construire. Durant le confinement, les maires n’ont pas réellement été en mesure de poursuivre leur examen, ce qui explique la baisse de 40% des permis de construire durant la période. En mai, le nombre de permis est reparti légèrement à la hausse par rapport au mois d’avril, ajoute le ministère.