L’hypothèse est désormais sur la table des dirigeants européens. Athènes pourrait ne pas honorer le remboursement de 1,6 milliard d’euros dus au FMI le 30 juin. La Grèce et ses créanciers n’arrivent pas à s’entendre sur les réformes à mener pour moderniser le pays et « déballonner » une dette qui ne cesse de gonfler.
L’Union européenne, la BCE et le FMI ont injecté 320 milliards d’euros pour soutenir le pays depuis le premier programme d’aide de 2010. Athènes a toujours rechigné à mettre en place les réformes exigés par ce qu’on appelait auparavant la troïka, mais bon an mal an, ces mesures étaient prises. Depuis l’accession au pouvoir d’Alexis Tsipras, les relations sont encore plus houleuses.
Et le défaut grec, qui pourrait entraîner le « Grexit », aurait des conséquences graves pour les créanciers nationaux du pays. La France pourrait ainsi avoir à gérer une perte de 68 milliards d’euros…