La dette mondiale globale a atteint 233 000 milliards de dollars au troisième trimestre 2017, selon les calculs de l’Institut, un organisme basé à Washington. Ce chiffre est plus élevé de 16 000 milliards par rapport à l’année précédente. Plusieurs pays voient leurs dettes franchir des seuils historiques, comme c’est le cas en France… mais aussi au Canada, en Suisse, en Turquie, en Corée du Sud et à Hong Kong. nnDes situations de plus en plus difficiles à soutenir pour une raison simple : des pays très endettés comme la Chine, la Russie, la Corée du Sud ou encore le Brésil vont faire face à des échéances importantes de remboursement en 2018. L’Institut évoque ainsi plus de 1 500 milliards de dollars en obligations et en prêts syndiqués qui arrivent à échéance d’ici la fin de cette année. La Chine et la Corée du Sud n’auront sans doute pas de difficulté pour honorer leurs engagements, mais qu’en sera-t-il des autres pays aux économies plus fragiles ?
Il y a tout de même une bonne nouvelle. Le ratio dette/PIB a a reculé au troisième trimestre de l’an dernier, pour la quatrième fois consécutive. La croissance mondiale, particulièrement solide (et cela devrait se poursuivre en 2018), permet à cet indicateur de reculer de 3 points sur un an. Le ratio reste néanmoins fixé à 318% : le poids de la dette est donc toujours aussi important, ce qui pèse sur les comptes publics.