Le marché automobile français continue de s’enfoncer dans la crise. En janvier 2025, les immatriculations de voitures particulières neuves ont reculé de 6,2 % par rapport au même mois de l’année précédente, selon les données publiées par la Plateforme automobile (PFA).
Un marché automobile toujours en berne
Avec seulement 114.673 véhicules immatriculés, le secteur automobile reste bien en deçà des niveaux d’avant la pandémie, où les ventes tournaient autour de 150.000 unités pour un mois de janvier.
« On est dans la continuité du deuxième semestre 2024, qui était très morose », constate Marc Mortureux, directeur général de la PFA. Il évoque un climat économique défavorable, marqué par une forte incertitude qui pousse ménages et entreprises à différer leurs achats de véhicules. Cette tendance se reflète également dans les autres segments du marché : les véhicules utilitaires accusent une baisse de 10 %, tandis que les camions plongent de 16 %.
Ce début d’année s’inscrit donc dans la continuité d’une année 2024 difficile, où le marché avait entamé un repli dès le mois de mai, à l’exception de décembre. Selon AAA Data, spécialisée dans l’analyse des ventes automobiles, la situation risque de ne pas s’améliorer à court terme : « Le niveau des commandes inquiète et laisse présager d’une faiblesse persistante des immatriculations pour les mois à venir », estime Marie-Laure Nivot, responsable « Intelligence marchés » au sein de l’entreprise.
Si le marché global est en baisse, les véhicules électriques, eux, maintiennent leur position. En janvier, 19.923 modèles électriques ont été immatriculés, un chiffre quasiment identique à celui de l’an dernier (20.017). Cette stabilité leur permet de voir leur part de marché progresser légèrement, atteignant 17 % contre 16 % en janvier 2024.
Cependant, cette progression demeure insuffisante au regard des objectifs environnementaux fixés par l’Union européenne. « 17 %, c’est insuffisant pour atteindre les objectifs réglementaires en matière de CO₂ », avertit Marc Mortureux. D’autant plus que la suppression de certaines aides à l’achat pourrait freiner les ventes dans les mois à venir.
L’électrique stabilise sa part de marché
Le marché de l’électrique enregistre aussi des évolutions contrastées entre les marques. Tesla, leader incontesté de 2023 et 2024, subit une chute spectaculaire de 63 % de ses immatriculations en janvier. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce déclin : l’attente de la version restylée du Model Y, qui vient d’arriver en concessions, mais aussi l’image controversée de son propriétaire, Elon Musk, dont les prises de position politiques pourraient influencer certains acheteurs.
À l’inverse, Renault semble capitaliser sur sa transition vers l’électrique. Son modèle emblématique, la nouvelle R5, signe un début prometteur avec 2.813 unités écoulées. Son Scenic E-Tech se classe troisième des ventes électriques (1.177 immatriculations), tandis que Citroën place son ë-C3 en deuxième position (1.548 immatriculations).
Le marché des motorisations évolue également. Si les hybrides rechargeables subissent de plein fouet le malus au poids, avec une baisse de moitié de leurs immatriculations, les hybrides classiques progressent fortement (+29 %), tout comme les hybrides légères (+91 %), représentant désormais près de la moitié des ventes de véhicules neufs.
Les modèles essence, en revanche, continuent de reculer et ne constituent plus qu’un quart du marché. Quant au diesel, il poursuit son inexorable disparition. Enfin, côté carrosserie, les SUV confirment leur domination avec près de 50 % des immatriculations, un segment qui enregistre une progression de 3 %.
Je pense que vous oubliez dans votre article la fiscalité confiscatoire mise en place pour 2025 : hausse des cartes grises, malus écologique ahurissant et malus au poids. Si je n’ai pas changé de véhicule depuis 2 ans, c’est principalement à cause de ça.
vive la democratie vive la france je choisi ma voiture electrique poluante au nucleaire
seul vehicule autorise par l ecologie la nouvelle dictature