Une croissance économique dopée au commerce international
L’Inde fait partie d’un groupe de pays asiatiques (Chine, Indonésie, Thaïlande, Philippines, Malaisie, Pakistan, Bangladesh, Vietnam et Sri Lanka pour n’en citer que quelques-uns) qui n’ont pas connu une seule année avec un PIB en baisse depuis 2010.
Toute la croissance économique n’est pas — ou ne peut pas être — tirée par l’économie nationale. Pour ne citer qu’un exemple, l’Inde est riche en ressources naturelles, mais n’exploite que très peu ses réserves de pétrole. En effet, sa production de pétrole brut a chuté pour une sixième année consécutive en 2017 — 18 à seulement 35,6 millions de tonnes, elle a donc dû importer 82,8 % de l’ensemble de ses besoins en pétrole. Pendant ce temps, la production de gaz naturel — une contribution essentielle nécessaire à la production d’électricité et aux produits manufacturés dans les industries des engrais et de l’acier — a connu une croissance très marginale au cours de l’année dernière, mais elle est toujours en baisse de plus de 30 % sur les 6 dernières années.
L’un des premiers partenaires de l’Union Européenne
Les quatre principaux partenaires commerciaux de l’UE sont les États-Unis, la Chine, la Suisse et la Russie. Ces pays représentent ensemble 43 % de toutes les exportations de l’UE et 48 % de toutes les importations vers l’UE. En 2017, l’Inde a été la dixième destination des exportations de l’UE avec une part de 2,2 % s’élevant à 42 Md€. Cela la place entre les Émirats arabes unis (43 Md€) et le Mexique (38 Md€). L’Inde a été le neuvième partenaire des importations de l’UE avec une part de 2,4 % s’élevant à 44 Md€. Cela la place entre la Corée du Sud (50 Md€) et le Vietnam (37 Md€).
Un réseau de filiales françaises puissant, déjà sur place
Selon l’ambassade de l’Inde à Paris, la plupart des grands groupes français disposent de filiales en Inde. 39 des entreprises du CAC-40 sont présentes en Inde. Environ 50 à 70 PME sont également présentes dans le pays, essentiellement dans les secteurs mécanique et pharmaceutique. Les entreprises françaises sont présentes dans de nombreux secteurs : services (BNP Paribas, Capgemini, Havas, Sodexo, etc.) ; pharmaceutique-chimique (Arkema, L’Oréal, Sanofi, Total, etc.) ; aéronautique (Airbus, Dassault, Eurocopter, Safran, Thales, etc.) ; agroalimentaire (Bongrain, Danone, Lactalis, Lesaffre, Pernod Ricard, etc.) ; électronique (Crouzet, Gemalto, Oberthur, Safran, STMicroelectronics, etc.) ; mécanique du bâtiment (Alstom, Cermex, Legris Group, Poclain, Sidel, etc.) ; composants électriques (Hager, Legrand, Schneider Electric, etc.) ; automobile (Faurecia, Michelin, Plastic Omnium, Renault, Valeo, etc.).
Les investissements français récemment réalisés en Inde comprennent entre autres des propositions de Decathlon (produits et équipements sportifs), DCNS (services liés à la défense), BNP Paribas (services financiers), Safran (moteurs d’hélicoptères), Solairedirect (énergie solaire), Bolloré Africa Logistics (terminal à conteneurs), Geodis International (manutention de fret) et Louis Dreyfus Armateurs (manutention de fret).
Vous n’êtes pas convaincus ? Prenez le temps de lire l’étude pilotée par Nick Parsons , directeur de la recherche et de la stratégie chez ThomasLloyd.
Article proposé par ThomasLloyd