Pétrole : l’Opep+ ne bouge pas, les États-Unis réagissent

Les prix de l’énergie, et notamment du pétrole, pèsent sur les ménages et les industries occidentales. L’énergie est même la composante de l’inflation qui pousse cette dernière vers le haut depuis plusieurs mois, et la guerre en Ukraine n’a fait qu’exacerber la situation avec les tensions entre l’Occident et la Russie. Malgré les appels, l’Opep+ a décidé d’un statu quo sur sa production : les États-Unis s’en sont donc mêlés…

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Pétrole : l’Opep+ ne bouge pas, les États-Unis réagissent
Pétrole : l’Opep+ ne bouge pas, les États-Unis réagissent - © journaldeleconomie.fr

L’Opep+ ne change pas sa prévision de production

La dernière réunion de l’Opep+, organisation composée des pays de l’Opep et leurs alliés, dont fait partie la Russie, ne s’est pas terminée comme l’espéraient les Occidentaux. Malgré les appels répétés de ces derniers à augmenter la production journalière de pétrole, afin de faire baisser les prix du brut en Bourse, aucune mesure majeure n’a été adoptée.

Le 31 mars 2022, l’Opep+ a donc annoncé qu’elle augmenterait de 432.000 barils de pétrole sa production quotidienne. Une décision qui ne change pas ses plans : depuis plusieurs mois, l’Opep+ augmente chaque mois sa production de près de 400.000 barils de pétrole par jour, ce qui fait que la production reste inférieure à ses niveaux pré-pandémiques. La demande, en forte augmentation, et l’offre, plus basse que ce qui est nécessaire, créent alors des tensions en Bourse qui ont poussé le baril de pétrole au-delà des 100 dollars le baril.

Les États-Unis vont puiser dans leurs réserves stratégiques

Face au refus de l’Opep+ d’augmenter sa production plus que prévue, les États-Unis ont annoncé, jeudi 31 mars 2022, des mesures drastiques : le pays va puiser dans ses réserves stratégiques, composées de plus de 550 millions de barils de brut. Objectif : alléger le poids de l’énergie et des carburants sur l’activité américaine.

La Maison Blanche a validé le principe de l’utilisation de près d’un million de barils par jour issus de ces réserves, un niveau inédit. Une décision qui a immédiatement causé une chute du prix du brut en Bourse, qui est passé de plus de 110 à moins de 104 dollars le baril en 24 heures.

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Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner vers le journalisme. Il écrit régulièrement pour divers sites dédiés à l'actualité économique dont le Journal de l'Economie ou encore EconomieMatin.
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