Les dirigeants de PSA (Peugeot, Citroën, DS et Opel) ont proposé aux syndicats du groupe automobile une rupture conventionnelle collective portant sur 1 300 départs volontaires pour cette année. Des postes qui seront compensés par 1 300 embauches en CDI, dont 400 dans les usines en France, notamment à Sochaux pour assurer la production de la 3008, à Rennes (5008) et à Mulhouse (2008). Ces trois modèles connaissent en effet le succès et l’entreprise a besoin de main d’œuvre pour répondre à la demande.
PSA va réserver la moitié des postes junior à d’anciens stagiaires et des alternants qui ont déjà travaillé pour l’entreprise, qui entend également accueillir 2 000 jeunes cette année. Les syndicats doivent donner leur accord à cette rupture conventionnelle collective. La procédure a des chances d’aboutir au vu des compensations proposées par la direction. L’an dernier, ce sont 1 500 salariés qui ont quitté le groupe en utilisant les dispositifs de départs volontaires ; ceux-ci permettent de partir dans le cadre d’un congé de reclassement, pour créer leur entreprise, ou encore dans le cadre de parcours externes sécurisés.
La procédure de rupture conventionnelle collective, qui fait partie des ordonnances mises en place pour rénover le Code du travail, est plus facile à mettre en place que les précédents dispositifs. Il fallait auparavant à l’entreprise mettre en œuvre un plan de sauvegarde de l’emploi, plus lourd. Les organisations syndicales conservent néanmoins voix au chapitre, puisqu’elles doivent entériner la procédure.