Des centaines de milliards d’euros
La guerre en Ukraine a provoqué une levée de boucliers partout dans le monde, avec une escalade des sanctions qui pourrait aller jusqu’à la fin des importations du gaz russe pour les pays de l’Union européenne. Une perspective qui se rapproche au fur et à mesure des exactions de l’armée russe et du Kremlin, mais qui nécessite une profonde remise en question pour l’UE. nnLa Commission européenne a mis sur la table son plan énergétique « RePower EU » qui décline trois grandes stratégies, dont le coût faramineux est estimé à 300 milliards d’euros. Mais 225 milliards restent disponibles dans le plan de relance. La première piste, c’est de réaliser des économies d’énergie. En limitant sa consommation, il serait ainsi possible de réduire de 5% les besoins en gaz et en pétrole, selon Bruxelles. Cela passe par des petits gestes du quotidien.
S’appuyer sur les renouvelables
L’Union a déjà en place un plan global lié à la sortie de crise sanitaire : à l’horizon 2030, le bloc devra réduire sa consommation d’énergie de 13%. La deuxième stratégie, c’est de trouver de nouveaux fournisseurs. Dans ce domaine, l’Union européenne peut faire appel à des pays comme l’Algérie, les États-Unis ou encore le Moyen-Orient pour compenser l’arrêt des importations du gaz russe. Les pays de l’UE vont également procéder à l’achat en commun d’énergie dans le but de faire baisser les prix.
Enfin, Bruxelles propose d’en faire bien davantage sur les énergies renouvelables. Dès 2030, elles devront représenter 45% de l’énergie nécessaire en Europe. Un des objectifs pour y parvenir est de multiplier par deux le nombre de panneaux solaires dès 2025 et de favoriser l’installation d’éoliennes.