Twitter en Australie : l’échec de modération sanctionné

Le réseau social Twitter, désormais connu sous le nom de X, est sous le feu des projecteurs en Australie. Une amende conséquente a été infligée à la plateforme pour sa modération jugée insuffisante, notamment concernant des contenus sensibles. Une conséquence directe de la prise de contrôle d’Elon Musk et du licenciement de la majorité des employés.

Publié le
Lecture : < 1
Twitter en Australie : l’échec de modération sanctionné
Twitter en Australie : l’échec de modération sanctionné - © journaldeleconomie.fr

L’Australie sanctionne durement X

Le régulateur de l’internet australien n’a pas mâché ses mots envers le réseau social X, anciennement Twitter. Une amende de 385.000 dollars américains, soit environ 610.500 dollars australiens, a été imposée lundi 16 octobre 2023 à la plateforme. La raison ? Une modération jugée insuffisante face à la prolifération de contenus d’agressions sexuelles sur mineurs. Or, comme tout réseau social, X a des responsabilités envers ses utilisateurs ainsi qu’envers les victimes d’abus sexuels.

Julie Inman Grant, la commissaire d’ESafety, a exprimé son mécontentement face à la situation. Selon elle, les discussions avec X sur ce sujet sensible sont « creuses ». Ancienne employée de Twitter, elle a également adressé un avertissement à Google concernant la modération de contenus similaires.

Elon Musk et la modération de X

Depuis qu’Elon Musk est devenu propriétaire de X, plus de 80% du personnel a été licencié. Parmi eux, de nombreux modérateurs chargés de repérer et de supprimer les contenus problématiques. Cette réduction massive du personnel pourrait-elle être à l’origine de la modération insuffisante ? Le lien de cause à effet ne devrait guère être trop compliqué à prouver. Depuis que le réseau social a changé de propriétaire, de nombreuses associations ont pointé du doigt une augmentation des contenus violents et illégaux. Une situation qui a empiré avec l’escalade du conflit israélo-palestinien.

Julie Inman Grant avait déjà interpellé X et Google en février, leur demandant d’expliquer leur traitement des contenus sensibles. La réponse de X à l’AFP a été pour le moins laconique : « Occupé, revenez plus tard ». De son côté, Google a affirmé avoir développé des technologies pour détecter et supprimer les contenus problématiques.

 

Une réaction à partager ? Laissez votre commentaire
Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner vers le journalisme. Il écrit régulièrement pour divers sites dédiés à l'actualité économique dont le Journal de l'Economie ou encore EconomieMatin.
Suivez-nous sur Google NewsJournal de l'Économie. Soutenez-nous en nous ajoutant à vos favoris Google Actualités.

Laisser un commentaire

Share to...