Les arnaques sur WhatsApp continuent de se multiplier, promettant des gains rapides et faciles mais finissant souvent en pièges financiers pour de nombreuses personnes dans le monde entier. Cette combine, qui utilise à la fois des appels téléphoniques et des messages sur WhatsApp, a été repérée dès 2022 par la police. Depuis janvier 2025, elle s’est développée de façon inquiétante et touche des individus dans au moins 60 pays.
Une méthode qui fait l’affaire
Les fraudeurs commencent par appeler leurs cibles grâce à des numéros débutant par +44 (Royaume-Uni) ou +31 (Pays-Bas) et utilisent une voix de robot enregistrée pour sembler plus crédibles (ça fait vraiment bizarre, mais c’est comme ça). L’arnaque démarre par un appel ; ensuite, un message invite les victimes à réaliser de petites tâches rémunérées, comme « liker » des contenus sur TikTok et Instagram. Pour gagner la confiance, les escrocs se font passer pour des entreprises légitimes telles que Upwork, CDiscount, Booking, ainsi que pour des plateformes de notation de films et même pour Amazon, utilisant des techniques d’usurpation d’identité.
Une fois qu’une victime a versé un premier paiement de 10 euros (gros point pour instaurer la crédibilité), les demandes d’argent se multiplient, allant jusqu’à demander des « cautions » pouvant atteindre 180 euros. Les fraudeurs n’hésitent pas non plus à jouer la carte de la sincérité en créant sur Telegram un groupe regroupant environ 3500 membres, histoire de donner l’illusion d’une communauté active et de confiance.
Des suites vraiment lourdes pour les victimes
Les répercussions pour ceux qui se font avoir sont lourdes. Leurs coordonnées bancaires se retrouvent utilisées à mauvais escient, et leur banque renvoie souvent la balle en affirmant que l’argent a été donné volontairement. Les pertes financières, selon certains témoignages, peuvent osciller entre 5.000 et 100.000 euros. De plus, ces arnaques impliquent souvent les victimes dans le blanchiment d’argent sans qu’elles s’en rendent compte.
Comment se défendre face à ces arnaques
Pour éviter de tomber dans le panneau, il faut adopter quelques réflexes simples. Rien de tel que de vérifier l’identité d’une entreprise en effectuant une recherche avec, par exemple, son nom suivi du mot « arnaque » sur Internet (il y a souvent de bons témoignages à dénicher). Restez sur vos gardes face aux offres qui semblent trop juteuses ou aux demandes de paiement ultra-pressantes.
Faites aussi attention aux plateformes qui sollicitent vos informations bancaires ou qui vous poussent à vous inscrire sur des sites louches liés aux cryptomonnaies (la prudence ne fait jamais de mal). Comme le rappelle Centho pour RMC : « En recevant 10 euros, on devient une mule bancaire et on participe au blanchiment de l’argent issu de ces traffics. Les 10 euros qu’on reçoit ont probablement été volés à quelqu’un d’autre ».
Les estimations mondiales évoquent un montant avoisinant les 75 milliards de dollars pour cette combine, ce qui montre bien l’ampleur de la chose. Dans un monde où les arnaques numériques se diversifient et se compliquent, il est indispensable de rester informé et vigilant pour protéger son porte-monnaie et sa sécurité en ligne.
Face à cette évolution incessante, il faut toujours garder l’œil ouvert pour ne pas se faire rouler. Chaque individu doit rester sur le qui-vive afin de préserver ses économies et sa sécurité digitale, car ces combines ne semblent pas prêtes à ralentir de sitôt.
Bonjour.
Une arnaque de 100 Euros ou de 100 000 ? (pas de point dans les nombres en France)