Un SUV citadin pour le marché européen
Le site Toyota basé à Onnaing (près de Valenciennes) va produire ce petit SUV sur une nouvelle plateforme qui a nécessité un investissement de 300 millions d’euros, annoncé dès le mois de janvier 2018. Le constructeur japonais y a ajouté 100 millions supplémentaires pour mener à bien le lancement du nouveau véhicule, a expliqué le groupe automobile. La plateforme servira également à la production de la Yaris de 4e génération, qui était jusqu’à présent le seul véhicule produit dans l’usine française. Une usine qui ne sera donc plus tributaire d’une voiture unique : la diversification est donc la bienvenue, notamment pour la stabilité des effectifs.
Avec ce deuxième véhicule, la ligne de production nordiste comptera dans ses rangs un total de 4 500 salariés, dont 3 600 en contrat à durée indéterminée en fin d’année. Le SUV va représenter un total de 400 nouveaux emplois, là aussi en CDI, « une partie des nouveaux contrats à durée indéterminée permettant d’embaucher des intérimaires et CDD », explique Toyota. En tout et pour tout, le solde des nouveaux emplois sera de 200 postes.
300 000 véhicules par an
Toyota n’a pas voulu donner davantage d’informations, que ce soit le nom du nouveau modèle, la date de lancement du véhicule ou encore les volumes prévisionnels. On sait que ce SUV sera un nouveau modèle dans sa gamme européenne. Mais le constructeur automobile indique tout de même qu’il souhaite produire 300 000 voitures chaque année dans son usine de Valenciennes : l’an dernier, ce sont 224 000 véhicules qui sont sortis des lignes de production, ce qui donne une idée des volumes désirés pour ce nouveau SUV.
L’usine du Nord, implantée depuis 2001, a produit 4 millions de Yaris. Toyota avait promis à Emmanuel Macron l’assemblage d’un nouveau véhicule en janvier 2018. Une promesse qui sera donc tenue.