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Les prix des fruits et légumes frais ont augmenté pendant le confinement





Le 22 Avril 2020, par La rédaction

La crise du coronavirus a bel et bien provoqué une hausse des prix des fruits et des légumes, révèle une enquête de l'UFC-Que Choisir. Des augmentations qui peuvent atteindre 12% en moyenne !


Une hausse qui peut aller jusqu'à 12% en moyenne

L'épidémie de coronavirus a profondément bousculé le secteur des fruits et légumes depuis le début des mesures de confinement partout en Europe. Ce qui a conduit à une augmentation des prix. Le Parisien relaie une étude de l'UFC-Que Choisir comparant les prix des produits maraîchers entre la semaine du 2 au 9 mars, avant le confinement donc, et la semaine du 6 au 11 avril. La comparaison porte sur 116.000 articles vendus dans plus de 4.600 magasins drive en France. Sans surprise, on apprend que les consommateurs paient plus cher leurs fruits et légumes. Pour les produits « conventionnels », la hausse est de 6% en moyenne. Mais pour les articles bios, la moyenne s'établit à 12%.

Dans le détail, le prix des bananes bios a flambé de 12%, pour les tomates bios il faut compter rien moins que 25% de plus. En revanche, le prix d'un kilo de bananes conventionnelles n'a augmenté que de 1% entre les deux périodes (1,66 € contre 1,68 €). Plusieurs raisons expliquent cette valse des étiquettes, la première étant tout simplement la loi de l'offre et de la demande : la production agricole a baissé en raison des mesures de confinement, ce qui fait augmenter les prix.

Fermeture des frontières

Les frontières des pays qui exportent traditionnellement leurs fruits et légumes en France ont été fermées. C'est le cas notamment de l'Italie et de l'Espagne. Les produits français qui les remplacent coûtent plus cher, ce qui explique également cette flambée des prix pour certains articles. Les changements dans les transports ont aussi un impact : les transporteurs font face à davantage de frais pour l'hygiène et la sécurité. Sans oublier la fermeture de nombreuses usines de préparation.

« Certains coûts ont progressé avec la crise du coronavirus, mais si on compare les tarifs avec ceux de l’an passé à la même période, nous trouvons plutôt une hausse de 2 à 3 % », souligne néanmoins Laurent Grandin, président d'Interfel (l'association interprofessionnelle des métiers de la filière). Il faut donc considérer ces hausses avec prudence. Quand les mesures de confinement seront levées et les frontières rouvertes, les prix devraient s'assagir.



Tags : consommation

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