Un record de contraction du PIB
Du jamais vu pour l'Office national des statistiques (ONS) : la contraction de l'économie britannique s'est établie à 20,4% au deuxième trimestre. Le pays, comme bon nombre d'autres en Europe et en Amérique du Nord, était alors plongé dans le confinement pour endiguer l'épidémie de coronavirus. Si le recul du produit intérieur brut a commencé à se faire sentir en mars, à la toute fin du premier trimestre, c'est en avril que la contraction a été la plus forte. Les mesures de restriction de déplacement ont duré tout le mois, durant lequel la production nationale s'est enfoncée de 20%. Une paralysie de l'économie qui s'est petit à petit relevée à partir du mois de mai.
Ce chiffre de 20,4% se compare défavorablement à ceux enregistrés ailleurs, comme en France (-13,8%), en Allemagne (-10,1%) ou encore aux États-Unis (-10,6%). En revanche, le Royaume-Uni fait mieux, si on peut dire, que l'Espagne où l'activité a chuté de 22,7%. Avec ce deuxième trimestre consécutif de recul du PIB (au premier trimestre, le pays avait également enregistré une contraction de l'activité), le Royaume-Uni entre officiellement en récession technique. Selon l'ONS, si le pays affiche une contraction si forte, c'est en raison du maintien des mesures de confinement pendant plus longtemps qu'ailleurs.
Ce chiffre de 20,4% se compare défavorablement à ceux enregistrés ailleurs, comme en France (-13,8%), en Allemagne (-10,1%) ou encore aux États-Unis (-10,6%). En revanche, le Royaume-Uni fait mieux, si on peut dire, que l'Espagne où l'activité a chuté de 22,7%. Avec ce deuxième trimestre consécutif de recul du PIB (au premier trimestre, le pays avait également enregistré une contraction de l'activité), le Royaume-Uni entre officiellement en récession technique. Selon l'ONS, si le pays affiche une contraction si forte, c'est en raison du maintien des mesures de confinement pendant plus longtemps qu'ailleurs.
Une chute plus lourde qu'ailleurs
Le gouvernement de Boris Johnson a en effet tardé à confiner le pays (à partir du 23 mars, soit une bonne semaine après la France). L'ONS a prévenu que des temps difficiles attendaient le pays et que les chiffres donnés pour le deuxième trimestre le démontraient. L'Office déplore les milliers de licenciements qui ont eu lieu, et prévoit que beaucoup d'autres vont arriver également. Il se veut toutefois optimiste malgré tout, en assurant que si des choix difficiles devront être faits, le Royaume-Uni saura traverser cette tempête.
On verra rapidement comment se comporte le troisième trimestre, mais comme ailleurs en Europe, il faut espérer un rebond de la croissance durant l'été. Une reprise déjà enregistrée au mois de mai (+2,4%) grâce au secteur de la construction et de l'activité manufacturière, puis en juin (+8,7%) avec la réouverture des commerces. Mais le pays n'est pas à l'abri d'une deuxième vague, là aussi à l'instar de ses voisins.
On verra rapidement comment se comporte le troisième trimestre, mais comme ailleurs en Europe, il faut espérer un rebond de la croissance durant l'été. Une reprise déjà enregistrée au mois de mai (+2,4%) grâce au secteur de la construction et de l'activité manufacturière, puis en juin (+8,7%) avec la réouverture des commerces. Mais le pays n'est pas à l'abri d'une deuxième vague, là aussi à l'instar de ses voisins.