Ardian : un moteur ESG pour propulser ses véhicules d’investissement

Vision de long terme, accompagnement réel des entreprises, intégration systématique des critères ESG… La durabilité est au cœur de la stratégie du gérant français Ardian. Un positionnement qui répond de plus en plus à la demande des investisseurs, tout en bénéficiant aux entreprises dans lesquelles Ardian investit et à la société dans son ensemble.

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Ardian : un moteur ESG pour propulser ses véhicules d’investissement
Ardian : un moteur ESG pour propulser ses véhicules d’investissement - © journaldeleconomie.fr

« L’activité d’investisseur en capital doit être moteur de l’économie du quotidien mais aussi acteur des changements et de la société », affirme Dominique Senequier, présidente d’Ardian. « L’acte d’investir dans l’économie réelle est essentiel pour la croissance et la transmission des entreprises. C’est de cette finance, concrète et à l’impact positif, au service des entreprises, de l’homme et de la société, dont nous devons aujourd’hui dessiner les lignes d’avenir ».
 
Depuis plus de dix ans, Ardian développe son approche de l’investissement durable, convaincu que la réussite de son industrie ne se limite pas à d’excellents rendements financiers. Et le mot « durabilité » doit être pris ici dans tous les sens du terme car la société de gestion française non seulement s’engage sur le long terme auprès des entreprises dans lesquelles elle investit, afin de les accompagner vers une réussite durable, partagée avec les salariés et soutenant la croissance économique… Mais elle s’engage aussi pour que ses investissements aient un impact positif sur la société dans son ensemble.
 
Forte d’un encours de gestion de plus de 125 milliards de dollars, en Europe, en Amérique du Nord et du Sud, en Asie et au Moyen-Orient, pour le compte d’organismes publics, d’institutions, de fonds de pension et d’investisseurs privés, Ardian est le n°1 européen et l’un des leaders mondiaux de l’investissement privé, développant ses activités dans le capital-investissement, les fonds de fonds (primaires et secondaires), les infrastructures, la dette privée et l’immobilier. Une position qui lui permet d’avoir un impact à grande échelle, mais qui lui confère également une responsabilité particulière.
 
Un acteur de long terme
 
Son principal métier, le capital-investissement (ou private equity), consiste à investir des fonds levés auprès d’investisseurs dans des entreprises non cotées, puis d’aider celles-ci à croître et à se développer, afin de réaliser une plus-value à la revente. Un métier qui n’a pas grand-chose à voir avec la vision court-termiste et spéculative des fonds activistes sur le marché boursier, même si les facilités de langage incluent généralement ces deux activités très différentes sous le terme générique et souvent connoté négativement de « finance ».
 
Ardian est en effet un acteur de long terme  : la durée de détention de ses participations est de cinq à sept ans en moyenne et son investissement s’accompagne d’un plan de développement sur plusieurs années, élaboré avec les équipes de management de l’entreprise. L’objectif est de créer de la valeur et d’engager les sociétés en portefeuille sur la voie d’une croissance pérenne et d’un développement durable. La cession des participations coïncide d’ailleurs parfois avec une reprise de l’entreprise par ses managers et ses salariés.
 
Ardian, qui est lui-même détenu à plus de 50% par ses salariés, a également mis en place depuis 2008, avec la plupart des entreprises détenues, un mécanisme de partage des plus-values de cession pour les collaborateurs, qui a déjà bénéficié à près de 25.000 salariés. Depuis 2013, les entreprises du portefeuille buyout de la société de gestion ont aussi créé 6.500 emplois. Au final donc, tout le monde y gagne : les entreprises, les salariés, les actionnaires, et l’économie dans son ensemble.
 
Ardian a également été l’un des premiers signataires des Principes de l’investissement responsable (PRI) de l’ONU, en 2009, et s’efforce depuis cette date d’intégrer dans sa philosophie d’investissement les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), afin que ses activités soient également « profitables » pour la société et pour la planète.
 
Une forte demande des investisseurs
 
Cette préoccupation devient d’ailleurs de plus en plus prioritaire pour les grands investisseurs institutionnels (fonds souverains, fonds de pension, banques, compagnies d’assurance, etc.). Les investissements socialement responsables (ISR) ont ainsi atteint début 2020 un montant de 35.300 milliards de dollars dans le monde, en augmentation de 15 % au cours des deux dernières années, selon le dernier rapport de la Global Sustainable Investment Alliance. Ce qui représente 36 % de tous les actifs gérés par des professionnels. Les « fonds d’impact » ont quant à eux attiré 715 milliards de dollars, selon la GIIN Annual Impact Investor Survey 2020.
 
Les particuliers et les épargnants sont également de plus en plus sensibles à l’impact de leurs placements. Toutes les études récentes vont dans ce sens. Selon une étude OpinionWay réalisée en juillet 2021 pour l’Autorité des marchés financiers (AMF), par exemple, 76 % des Français estiment que l’impact des placements sur l’environnement est important… Et selon un sondage Odoxa réalisé en mai 2021, 72 % des épargnants veulent que leur épargne serve à relancer l’économie, à créer des emplois ou à favoriser la transition écologique.
 
Les fonds ISR attirent d’autant plus les investisseurs que, contrairement à certaines idées reçues, leurs performances n’ont rien à envier à celles des autres fonds. Sur trois et cinq ans, les fonds responsables affichent même une meilleure rentabilité que les fonds classiques. Aujourd’hui, une entreprise durable se vend plus cher et la « création de valeur » est devenue la principale motivation des gérants, selon une étude de PwC. Dans l’esprit des investisseurs, l’ESG devient synonyme de création de valeur, même s’il est difficile de quantifier cette création de valeur liée à l’ESG. En 2020, 62 % des fonds labellisés ISR surperformaient le marché, selon une étude conjointe du Forum pour l’investissement responsable (FIR) et de l’Ecole polytechnique. Une autre étude, de Bank of America – Merrill Lynch concluait également à une surperformance « de 5 à 10 points » de l’indice ESG par rapport aux indices européens et américains en mars 2020.
 
Un impact positif sur les entreprises et sur la société
 
Les entreprises attentives à leur RSE seraient « plus efficaces et mieux gérées », selon une étude de l’AMF de mai 2021. Elles seraient aussi plus réactives et plus résilientes, retiendraient mieux leurs salariés et comprendraient mieux les risques liés à la réglementation. Elles adopteraient une attitude plus prudente face aux risques de réputation ou à ceux liés au dérèglement climatique. C’est également la conviction d’Ardian, qui constate, sur le terrain, que les entreprises les plus avancées en matière de développement durable tendent à être plus résilientes et à afficher de meilleurs résultats. Une tendance qui s’est confirmée durant la crise du Covid-19. Inula, l’une des sociétés du portefeuille d’Ardian, illustre cette tendance : l’entreprise, qui commercialise des huiles essentielles et des thérapies naturelles, a vu ses ventes augmenter grâce à l’intérêt croissant pour la santé et le bien-être. Son programme en matière de développement durable et sa stratégie dédiée lui ont également permis de motiver ses salariés et d’être plus résiliente durant la pandémie.
 
Ardian travaille ainsi depuis plusieurs années sur la mesure de l’impact des entreprises de son portefeuille sur la société et sur la planète. Le fonds français va aujourd’hui au-delà de la simple analyse ESG de ses investissements, mais cherche à évaluer l’impact réel et total des entreprises. Il mesure et suit scrupuleusement les indicateurs ESG de ses sociétés en portefeuille, mais aussi des fonds dans lesquels il investit. Dans cette optique, la société de gestion a même développé un nouveau concept de « Sustainable Buyout  », incluant une méthodologie unique de mesure d’impact des entreprises, qui prend en compte l’ensemble de la chaîne de valeur (approvisionnement, opérations, produits et services) et fournit donc une évaluation quantifiable de l’impact sociétal total de chaque entreprise, ainsi que les leviers d’amélioration. S’inscrivant dans un temps long, Ardian soutient la transformation ESG des entreprises durant plusieurs années. Le plan d’engagement de cinq ans signé avec le management de l’entreprise intègre une feuille de route « développement durable », dont les avancées sont évaluées chaque année lors d’une réunion dédiée au sujet.
 
L’expérience acquise au fil des ans par Ardian démontre que cette approche de l’investissement durable permet de générer d’importants gains financiers et extra-financiers pour toutes les parties prenantes… Et de créer réellement de la valeur avec un impact positif sur la société.

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