Sur les chapeaux de roue
Le groupe issu de la fusion entre le français PSA (Peugeot, Citroën, DS, Opel) et l’italo-américain FCA (Fiat, Chrysler, Jeep…) affiche une bonne santé au premier trimestre. Le constructeur automobile a écoulé 1,567 million de véhicules durant les mois de janvier, février et mars, ce qui reflète la demande forte des consommateurs et la bonne performance des ventes au détail, selon l’entreprise. Stellantis a enregistré un chiffre d’affaires de 34,3 milliards d’euros, en hausse de 14% par rapport à un premier trimestre 2020 qui a vu l’éclatement, fin mars, de la crise sanitaire.
En comptant les véhicules pour les particuliers et les utilitaires, Stellantis se hisse à la première place en Europe, devant Volkswagen. Néanmoins, la situation aurait pu être encore meilleure si la pénurie de composants électroniques ne frappait pas aussi durement l’ensemble de l’industrie. Ford et Volkswagen ont fait part de difficultés de production, c’est le cas aussi pour Stellantis.
Pénurie de semi-conducteurs
L’entreprise a annoncé que 8 de ses usines (elle en compte 44) rencontrent des problèmes d’approvisionnement dus à une forte demande du secteur informatique (le télétravail et les loisirs à la maison poussent au renouvellement des équipements chez les particuliers). En tout, ce sont 190.000 véhicules que Stellantis n’a pas pu produire au premier trimestre. La situation sera encore plus compliquée au deuxième trimestre, mais le constructeur espère qu’elle va s’arranger dans la deuxième partie de l’année.
Pour contourner la crise des semi-conducteurs, Stellantis doit se montrer créatif. Ainsi, la nouvelle 308 de Peugeot intègre non pas un compteur numérique, une pièce introuvable actuellement, mais un compteur à aiguilles plus classique. Des solutions « flexibles et standardisées », selon le groupe qui déplore une visibilité « très limitée ».