Des promotions en numérique
C’est un changement d’habitude qui s’inscrit dans la lutte pour préserver l’environnement. À Paris et à Lyon, Carrefour va cesser la distribution non adressée de la version papier de ses catalogues. Autrement dit, pour continuer à recevoir les promotions de l’enseigne sous la forme d’un catalogue traditionnel, les consommateurs devront se signaler expressément auprès de l’entreprise. Selon le groupe, « environ 40% de nos catalogues partent directement à la poubelle sans même n’avoir jamais été ouvert ».
C’est à partir du 18 janvier que Carrefour cessera la distribution tous azimuts de ses catalogues dans ces deux métropoles. Une décision mûrement réfléchie, qui a été expérimentée ailleurs en France avec des résultats intéressants. Il en ressort que les consommateurs des zones urbaines privilégient les versions numériques du catalogue (e-mail, YouTube, WhatsApp…), comme à Lille où 88% des répondants ont formulé leur préférence pour ce type de distribution (le reste préférant la version papier).
Une tendance mondiale
En revanche, dans les territoires plus ruraux, les consommateurs ont tendance à demander le catalogue papier : ils sont 66% dans ce cas à Soyaux, en Charente. Un contexte contrasté donc, que Carrefour va devoir prendre en compte pour satisfaire sa clientèle partout en France. L’enseigne fait imprimer 19 millions d’exemplaires de ses catalogues chaque année, leur réduction permettra aussi au passage de réaliser quelques économies toujours bonnes à prendre.
Au-delà de Carrefour, la fin du papier est une tendance de plus en plus marquée. Ikea a ainsi fait les gros titres en annonçant la fin de son catalogue traditionnel qui est imprimé à 200 millions d’exemplaires et en 32 langues. Le géant suédois de l’ameublement mise désormais tout sur Internet et le numérique pour faire connaître ses produits.