Rappelez-vous. L’affaire avait débuté en juillet dernier lorsqu’une enseigne concurrente, Bricorama pour ne pas la citer, avait saisi un juge des référés, s’estimant lésé face à ces deux concurrents pratiquant le travail le dimanche.
Bricorama avait en effet été condamné, en 2012, pour la même raison. L’enseigne avait alors du fermer 32 de ses magasin franciliens. Cette décision lui avait alors fait perdre 25 % de son chiffre d’affaires, et 200 postes n’avaient pas pu être renouvelés. Pour cette raison, Bricorama avait fini par attaquer en justice Castorama et Leroy Merlin.
Ces derniers subissent ce jeudi le même sort que Bricorama. Castorama doit fermer six échoppes, Leroy Merlin neuf. Le juge des référés a de plus assorti cette décision de justice d’une astreinte, provisoire, de 120 000 euros par magasin et par dimanche, si jamais les deux prévenus ne respectaient pas le jugement.
Après Sephora condamné à fermer son magasin des Champs-Elysées à Paris, c’est au tour de Bricorama et Leroy Merlin de passer sur le grill au sujet, très controversé, du travail du dimanche. La question agite actuellement les syndicats qui s’y opposent. A la différence des salariés qui se battent encore pour défendre le droit à travailler le dimanche.
Contrairement à la jurisprudence sur la question, les grandes enseignes sont de plus en plus enclines à ouvrir le dimanche, pour résister, notamment, à l’essor du e-commerce.