« Quoi qu’il arrive »
Les restrictions sanitaires pourraient revenir en force si la cinquième vague de l’épidémie devenait trop forte. Des mesures susceptibles de ralentir l’activité dans plusieurs secteurs de l’économie, comme dans l’événementiel, le tourisme, ou chez les restaurateurs. Et l’arrivée du variant Omicron, que les scientifiques tentent de mieux cerner, pourrait ne rien arranger. Dans ce contexte, Bruno Le Maire s’est voulu rassurant.
Lors du Grand Rendez-vous Europe 1 / CNews / Les Échos, le ministre de l’Économie a expliqué que l’État sera au rendez-vous, « quoi qu’il arrive ». Un glissement sémantique d’importance par rapport au « quoi qu’il en coûte » qui présidait jusqu’à cet été aux mesures de soutien de l’État. « Nous sommes sortis du ‘quoi qu’il en coûte’, ce n’est pas pour y revenir », a annoncé le locataire de Bercy, rappelant que la formule n’est plus d’actualité depuis le mois d’août.
La filière événementielle tire la sonnette d’alarme
Néanmoins, la situation sanitaire est préoccupante, c’est pourquoi Bruno Le Maire a tenu à réaffirmer que le gouvernement reste présent pour les entreprises dans des secteurs « très précis, l’événementiel, les restaurateurs ». Un soutien « au cas par cas, sur mesure », et non plus globalement sans examiner la santé financière de l’entreprise.
Les professionnels du secteur de l’événementiel ont réclamé des mesures fortes de soutien. Le Syndicat des activités événementielles (SAE) a ainsi demandé « d’urgence » que le gouvernement remette en place les aides efficaces qui ont permis à la filière de résister à la crise : « le fonds de solidarité et le chômage partiel à taux plein pour les prochains mois ». Sera-t-il entendu ? Manifestement, Bercy veut pendre un autre chemin.