Nouvelle alerte du FMI : la France doit corriger le tir. Sans virage budgétaire net, la trajectoire de la dette et du déficit risque de dérailler. L’institution détaille les efforts attendus, les priorités à revoir et les réformes à envisager.
Un déficit qui s’installe, une dette qui grimpe, et des réformes qui coincent. Dans son dernier rapport, le FMI passe au crible la situation française. Et pousse l’exécutif à trancher.
Le FMI s’inquiète : la dette française toujours en hausse
La conclusion du Fonds monétaire international est sans appel : à politique constante, la dette publique continuera de progresser jusqu’en 2030, et le déficit restera à 6 % du PIB. Pour l’institution, l’engagement du gouvernement à revenir sous la barre des 3 % d’ici à 2029 est « bienvenu », mais insuffisant sans mesures supplémentaires. Le FMI valide l’objectif affiché pour 2025 (5,4 % de déficit), mais doute de sa durabilité. Il appelle donc Paris à « un ensemble de mesures bien défini et crédible », selon le rapport du 22 mai 2025.
Le FMI trace une ligne rouge claire : pas question d’augmenter encore les impôts. La France, déjà l’un des pays les plus fiscalisés d’Europe, ne doit pas compter sur la seule recette fiscale pour redresser la situation. Le rapport insiste : un plan basé sur la fiscalité pèserait sur « la confiance des entreprises, la consommation des ménages et le potentiel de croissance ». L’alternative ? Une réduction ciblée des dépenses publiques, à tous les étages : État, collectivités locales, sécurité sociale.
Quarante milliards d’économies à trouver d’ici à 2026
Le cap est fixé : Bercy doit trouver 40 milliards d’euros d’économies pour 2026. Objectif : ramener le déficit à 4,6 %. Le ministre de l’Économie, Éric Lombard, se veut confiant : « Notre effort actuel (…) est crédible », a-t-il assuré. Mais les détails concrets restent à venir. Le gouvernement promet de dévoiler ses pistes d’ici au 14 juillet 2025. Parmi les leviers évoqués : suppression de certaines niches fiscales, fusion d’agences, rationalisation des opérateurs publics.
Dans son rapport, le FMI encourage la France à relancer deux chantiers très sensibles : l’assurance-chômage et les retraites. Il suggère de revoir les critères d’éligibilité, la durée d’indemnisation, ou encore d’harmoniser les régimes pour garantir l’équilibre du système. Une ligne risquée politiquement, dans un climat social tendu. L’institution elle-même le reconnaît : la fragmentation politique et les tensions actuelles pourraient « retarder les efforts de consolidation budgétaire ».
Le FMI n’attend pas de miracle sur la croissance. Il anticipe un PIB en hausse de seulement 0,6 % en 2025, soit un niveau faible pour soutenir l’effort budgétaire. Dans ce contexte, le rapport sonne comme une mise en garde. Il insiste sur la nécessité de décisions « décisives » et « équitables ». Une équation difficile pour le gouvernement, qui doit conjuguer impératifs économiques, contraintes politiques et acceptabilité sociale. Le rendez-vous du 14 juillet 2025 pour la présentation des mesures budgétaires pourrait bien être décisif.
la dette tout nos dirigeants avec des avantages à gogo piller les caisses ..seule le loyer 50% EDF ET GDF 35 % ainsi que toutes les charges d’ un ménage assurance mutuelle santé ..un revenu modeste tout les mois à découvert de 700 euros .aucun loisirs !! notre premier salaire était pour nos parents modeste .par semaine il faut 100 euros pour vivre . l’ alimentation va toujours en augmentation ..pharmacie hygiène ..les besoins quotidiens ..nos dirigeants sont déconnecter .la roue tourne pour eux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!