Le coût financier, après le coût humain. D’après des chiffres communiqués mardi par le vice-ministre de l’Economie palestinien, la guerre sur la bande de Gaza aurait causé entre quatre et six milliards de dollars de dégâts, au minimum. D’après le ministre, seuls « les dégâts directs impactant l’économie gazaouie » ont été pris en compte. Le chiffre pourrait donc grimper une fois étudiés les effets indirects sur la population palestinienne de la zone.
Le vice-ministre de l’Economie a en outre déclaré qu’un décompte plus précis serait réalisé une fois le calme revenu sur la bande de Gaza, actuellement surpeuplée et sous l’emprise d’un blocus israélien. Depuis le début des dernières hostilités, plus de 1 850 personnes auraient été tuées et près d’un demi-million déplacées, d’après les informations palestiniennes.
Outre les centaines de maisons détruites, Gaza doit maintenant fonctionner sans sa centrale électrique, l’unique de la zone, détruite elle aussi dans les bombardements. Actuellement la zone souffre également d’un manque d’eau potable, et de nombreuses coupures de courant, handicapant grandement le travail des hôpitaux, des écoles, des commerces, et ainsi les 1,8 million d’habitants.