Une augmentation en lien avec la flambée des coûts de l’énergie
Face aux coûts faramineux de l’énergie, la facture d’électricité de la SNCF va grimper de 13% cette année. L’entreprise n’a pas d’autre choix que de reporter une partie de cette hausse sur les voyageurs et comme elle l’avait indiqué en novembre dernier, une hausse des prix va frapper les billets à partir de ce mardi : elle sera de 5% en moyenne. Mais tous les voyages ne seront pas concernés, la SNCF ayant mis en place un « bouclier tarifaire ».
Les tarifs des trains Ouigo à bas coût ne changeront pas, tout comme les prix des voyages avec la carte Avantage, qui permet de bénéficier de 30% de réduction sur les TGV et les Intercités (ou un plafonnement du prix du billet en fonction de la distance). Pas de changement jusqu’au mois de septembre, a annoncé la SNCF… Et pour la suite, en fonction du contexte économique, l’entreprise se réserve le droit de modifier ses prix.
Le « bouclier tarifaire » de la SNCF
La hausse de 5% touche en particulier les voyageurs professionnels, dont une partie des frais de transport est pris en charge par l’employeur. Les adeptes des réservations de dernier minute sur les lignes les plus populaires subiront eux aussi l’augmentation, puisque c’est le système de « yield management » (l’équilibre entre l’offre et la demande) qui va déterminer la hausse des prix du billet, comme l’a confirmé Le Parisien.
Enfin, les conditions d’échange et d’annulation changeront également, mais au mois de février. Le délai pour bénéficier d’un remboursement gratuit passera de 3 à 7 jours avant la date de départ, tandis que les frais coûteront 19 euros (+5 euros). Au grand dam des associations de voyageurs qui voudraient que la SNCF différencie l’annulation de l’échange pour épargner le pouvoir d’achat des familles.