La Direction générale des finances publiques (DGFiP) vient de mettre en ligne le simulateur officiel de l’impôt sur le revenu. Cet outil donne aux contribuables une idée précise du montant de leur impôt ainsi que de leur revenu fiscal de référence. Disponible depuis le vendredi 7 mars, il est accessible directement sur la page d’accueil du site impots.gouv.fr. Ce lancement arrive à un moment important pour beaucoup, surtout avec les récentes modifications du barème pour 2025.
Un lancement qui s’est fait attendre
D’habitude, le simulateur d’impôt est dispo dès les premiers jours de janvier. Mais cette année, le lancement a pris du retard, notamment parce qu’il n’y avait pas encore de budget national pour 2025 en début d’année. Ce n’est qu’après l’adoption du projet de loi de finances par le Parlement, le 6 février 2025, que la DGFiP a pu mettre à jour et publier la nouvelle version du simulateur. Même s’il est arrivé un peu tard, il offre des infos précises et bien détaillées.
Le nouveau barème de l’impôt pour 2025 montre une augmentation de 1,8% (alignée sur l’inflation de 2024). Voici comment se répartissent les tranches pour les revenus perçus en 2024 :
- Jusqu’à 11 497 € : pas d’impôt prélevé
- Entre 11 497 € et 29 315 € : taux de 11%
- De 29 315 € à 83 823 € : taux de 30%
- Entre 83 823 € et 180 294 € : taux de 41%
- Au-delà de 180 294 € : taux maximal de 45%
Effet direct sur les contribuables
Grâce à cette revalorisation alignée sur l’inflation hors tabac, les contribuables dont les revenus n’ont pas progressé entre 2023 et 2024 vont voir leur impôt baisser. Par exemple, un célibataire avec un revenu annuel stable de 35 000 euros verra son impôt passer de 2 736 euros en 2023 à environ 2 615,48 euros en 2024. De même, pour un célibataire gagnant 50 000 euros par an, l’impôt passera de 6 786 euros à environ 6 665,48 euros.
Accord politique et mesures budgétaires
Les députés et sénateurs se sont mis d’accord sur la loi de finances pour 2025 lors d’une commission mixte paritaire (CMP) le vendredi 31 janvier. Grâce à cet accord, plusieurs mesures économiques ont pu être intégrées. Outre les ajustements fiscaux, le budget comprend aussi des dispositifs pour le secteur immobilier, comme le PTZ (Prêt à Taux Zéro) et MaPrimeRénov’, destinés à encourager la rénovation énergétique des logements (pour ceux qui veulent rendre leur nid plus éco).
Eric Coquerel, président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, a confirmé ces évolutions budgétaires dans ses déclarations pour le média Capital. Ces mesures visent à alléger la pression fiscale des ménages tout en donnant un coup de fouet à certains secteurs économiques.