En janvier, 157 000 voitures neuves ont été achetées en France, sur un nombre de jours ouvrables équivalents à ceux de janvier 2017. Le nombre d’immatriculations neuves a augmenté de 2,5% d’une année sur l’autre, un résultat solide, mais moins qu’en décembre dernier où la progression avait été de 9,4%, ou que celle de l’ensemble de l’année 2017 où l’on a mesuré une croissance de 4,7% (2,1 millions de véhicules neufs ont été vendus l’an dernier). Le CCFA estime néanmoins que le marché reste « soutenu » et que les fondamentaux sont « solides ». Le comité mise sur une année 2018 équivalente à 2017, voire un peu supérieure : deux millions de véhicules ou plus.
Les constructeurs automobiles français tirent leur épingle du jeu avec une croissance de 11,7%. Ils pèsent 60% du marché tricolore. Les groupes étrangers ont eux reculé de 8,5%, Volkswagen ayant tiré le secteur par le bas avec un recul sensible de 14,3% de ses immatriculations neuves en janvier. Le géant allemand de l’automobile accumule les scandales qui détériorent franchement son image de marque. Dans le détail, le groupe PSA a vu ses ventes progresser de 18,5%, grâce notamment à l’apport d’Opel, dans le giron du groupe depuis l’été dernier.
Peugeot gagne sur le mois 10,5% (20% du marché Francis), Citroën se contente de 2,7% et DS chute encore de 13,7% faute de nouveautés au catalogue. Renault connait une croissance des ventes de 2,9%, avec Dacia qui poursuit sur sa lancée (+14,3%). La marque low cost est désormais quatrième du marché hexagonal avec 6,3%. Du côté des marques étrangères, Toyota brille avec une croissance de 6,9% et une part de marché de 5,4%.
