Environnement complexe
LVMH conforte sa position de premier groupe de luxe au monde. Les ventes de l’entreprise, qui dénombre 75 marques parmi les plus connues du secteur (Louis Vuitton, Dior, Moët & Chandon…) ont augmenté de 29% au premier trimestre par rapport à l’an dernier, atteignant 18 milliards d’euros. Une performance « dans un environnement encore perturbé par la crise sanitaire et marqué par les événements dramatiques en Ukraine », explique le communiqué du groupe.
Le contexte est en effet très incertain : LVMH a dû fermer ses 124 boutiques en Russie (il emploie 3.500 collaborateurs). Si la confiance est toujours au rendez-vous pour ses différentes activités, l’entreprise confie aussi sa vigilance en raison d’une situation sanitaire toujours difficile et, bien sûr, les événements en Ukraine.
Le luxe en grande forme
Globalement, toutes les activités de LVMH ont réalisé une croissance de leurs ventes à deux chiffres sur les trois premiers mois de l’année. À l’exception des vins et spiritueux toutefois, toujours soumis à des contraintes d’approvisionnement. La mode et la maroquinerie en revanche se portent à merveille : ces deux activités pèsent pour 9 milliards d’euros dans le chiffre d’affaires du trimestre, soit 35% de mieux qu’il y a un an.
Autre satisfecit, l’activité montres et joaillerie réalise un très bon premier trimestre avec 2,3 milliards d’euros (+24%), les parfums et cosmétiques représentent 1,9 milliard (+23%), les vins et spiritueux 1,6 milliard (+8%). Louis Vuitton a enregistré un excellent début d’année, tandis que Dior « poursuit une performance remarquable », rapporte le groupe qui ne donne pas la ventilation de ses ventes en fonction des marques.