Un secteur lourdement impacté
Le secteur du transport aérien est encore très loin d’avoir franchi les difficultés liées à la crise sanitaire. Malgré tout, Airbus semble confiant dans la capacité de rebond de l’ensemble des acteurs : fin avril, l’avionneur européen annonçait avoir gagné de l’argent pour le deuxième trimestre consécutif, et que le nombre d’avions livrés en 2021 sera similaire au volume de l’an dernier (soit 566 unités). Mais à court terme, la production va aller en s’accélérant. nnAinsi, Airbus a demandé à ses fournisseurs de se préparer à la production mensuelle de 64 avions de la famille A320 (A319, A320, A321) à partir du deuxième trimestre 2023. Actuellement, le constructeur en est à 40 unités de la famille A320 par mois après avoir baissé la cadence de 40% au début de la crise sanitaire et supprimé 15.000 postes sur des effectifs de 135.000. Avant la pandémie, l’entreprise produisait chaque mois 60 avions A320.
Gros appétit autour de la famille A320
À partir du premier trimestre 2024, le rythme de production passera à 70 appareils, soit bien davantage qu’avant le déclenchement de la crise. Airbus prévoit même une cadence à 75 avions d’ici à 2025. Et ce n’est pas terminé, le constructeur déclarant également que la production du petit monocouloir A220 sera de 6 appareils par mois dès le début de l’année prochaine.
Guillaume Faury, le président exécutif d’Airbus, écrit dans le communiqué du groupe que « le secteur de l’aviation commence à se remettre de la crise du Covid-19 ». C’est pourquoi l’entreprise table sur « un retour aux niveaux d’avant-crise entre 2023 et 2025 pour le marché des avions commerciaux sous l’impulsion du segment des monocouloirs ». Les fournisseurs n’ont plus qu’à se mettre en ordre de bataille.