Au troisième trimestre, Parrot a vendu pour 23,4 millions d’euros de produits, un chiffre en baisse de 40% par rapport à la même période de l’an dernier. Parrot souffre toujours et encore de la concurrence asiatique, notamment chinoise, sur le marché des drones grand public. C’est sur marché en effet que les performances ont été mauvaises : les ventes ont été de 12,5 millions d’euros, soit une chute spectaculaire de 45%. Parrot veut toutefois retenir qu’elle a gagné de 5 à 15 points de part de marché sur le segment des appareils de 500 à 800 euros. Malheureusement, cela n’a pas été suffisant pour empêcher le recul global des ventes.
L’entreprise relève que l’activité drones pour les marchés professionnels progresse de 4%, à 9,3 millions d’euros. Sur ce secteur, Parrot parvient donc à tirer son épingle du jeu, et le groupe compte bien poursuivre ses efforts notamment sur les segments de l’agriculture de précision, de la défense et de la sécurité. Parrot s’attend en effet à engranger les premiers fruits de ses efforts envers cette clientèle. Mais la société doit aussi composer avec un environnement réglementaire qui n’évolue pas à la même vitesse que la technologie… nnParrot se félicite également de la performance de la vente de logiciels et de services, notamment son offre de solutions métiers, qui affiche une croissance de 28% d’une année sur l’autre. Malgré tout, Henri Seydoux le PDG de l’entreprise a annoncé un plan de départ d’une centaine de personnes, sur des effectifs de 600 salariés environ. L’an dernier, le groupe s’était déjà séparé de 290 personnes. La nouvelle coupe claire va concerner l’international, au sein des structures de commercialisation et de production.