En février 2025, Tesla a vu ses ventes en France dégringoler, avec seulement 2 395 immatriculations, selon les chiffres de la Plateforme automobile (PFA). Une contre-performance qui contraste avec un marché globalement stable et une demande pour l’électrique qui se maintient.
Une chute de 26%
Malgré un marché automobile en léger repli de 0,72 % en février 2025, le segment des voitures électriques résiste, ces dernières représentant 17,7 % des ventes en France, un niveau stable par rapport à l’année précédente, 2024. Mais ce mois a été particulièrement difficile pour le leader mondial des VE : Tesla. Celui-ci a en effet vu ses ventes chuter de 26 %, comme l’indiquent la Plateforme automobile (PFA).
Les constructeurs européens en profitent. Marc Mortureux, directeur général de la PFA, confirme cette tendance : « Une redistribution des parts de marché s’est opérée au profit des constructeurs européens. » Renault et Stellantis ont enregistré un rebond de leurs ventes : +17,6 % pour le premier, grâce notamment à l’entrée de nouveaux modèles sur le marché, la R5 et la Citroën C3 électriques.
Une image ternie et un contexte économique moins favorable
La baisse des ventes de Tesla ne se limite pas à la France. En janvier 2025, les immatriculations européennes de la marque ont chuté de 50 % par rapport à janvier 2024, selon l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA). Un recul qui s’explique en grande partie par la hausse des droits de douane européens.
La marque automobile souffre par ailleurs de certaines prises de position politiques de son patron, Elon Musk. Des appels au boycott ont émergé, alimentant une défiance accrue à l’égard du constructeur. Tesla mise sur des modèles à bas coût et le développement de son robot-taxi pour inverser cette mauvaise tendance.