Les Galeries Lafayettes en difficulté
L’horizon s’assombrit pour la Financière immobilière bordelaise (FIB), la holding de l’homme d’affaires Michel Ohayon. Ce dernier a annoncé dans Sud Ouest que 26 magasins Galeries Lafayette allaient être placés en redressement judiciaire « pour les protéger de toute attaque ». Un porte-parole a rapidement corrigé ces propos : « Il n’y a pas de placement en redressement judiciaire car a été déposée une demande de placement en procédure de sauvegarde auprès du tribunal de commerce de Bordeaux ».
Une mise sous sauvegarde donc, et pas de redressement judiciaire pour ce réseau de Galeries Lafayette, donc « pas de cessation de paiement »… Ce qui n’est guère plus rassurant sur l’état des finances de ces magasins. Michel Ohayon l’assure pourtant, « leur situation est saine ». Mais le doute est permis alors que la FIB a liquidé l’enseigne Camaïeu en septembre 2022, avec à la clé le licenciement de plus de 2.000 salariés.
Le propriétaire des Galeries Lafayette également en redressement judiciaire
En janvier, Go Sport aussi était placé en redressement judiciaire. L’homme d’affaires renvoie la balle aux syndicats et aux salariés qui ont demandé le placement de l’enseigne sous protection du tribunal : « alors que la société allait faire en 2023 ses premiers bénéfices en dix-sept ans, les salariés n’ont pas fait confiance aux dirigeants ». Une confiance perdue que le dirigeant va avoir du mal à retrouver. Car la FIB elle-même a été placée en redressement judiciaire !
C’est sur la demande de Michel Ohayon que sa holding se place sous la protection des tribunaux. Un processus qui doit permettre de poursuivre l’activité de la FIB et « préparer les meilleures conditions de remboursement des créanciers et entreprises ». Pour la suite, il faut s’attendre à la cession d’actifs afin de désendetter fortement l’entreprise. Il ajoute que « la FIB est solide, on dispose d’actifs qui font partie des plus beaux de France ».