Le groupe d’agro-alimentaire américain a annoncé des revenus s’établissant à 11,54 milliards de dollars pour le deuxième trimestre. C’est moins que ce qu’anticipaient les marchés (ils tablaient sur 11,64 milliards), c’est surtout beaucoup moins bien qu’au même trimestre il y a un an puisque la chute est de 5%. Malgré tout, Coca-Cola est parvenu à augmenter son bénéfice net, qui a bondi de 10,9% à 3,45 milliards de dollars.
L’entreprise peut remercier ses thés, eaux et autres boissons, dont l’activité a augmenté de 4%, alors que les sodas sont moins populaires : ils ont en effet baissé de 1%, en raison de la désaffection sur les marchés émergents. La Russie, le Brésil et la Chine comptent pour 17% des volumes de ventes pour Coca-Cola.
Le chiffre d’affaires du groupe devrait croître de 3% cette année, alors que la fourchette attendue se situait entre 4 et 5%. Le PDG Muhtar Kent a déclaré : « La solide performance dans certains de nos gros marchés et surtout dans les pays développés, dont les Etats-Unis, le Mexique et le Japon, a été contrebalancée par des conditions externes difficiles dans beaucoup de nos marchés émergents et en développement dont la Chine et l’Argentine ».