Un coup de pouce pour le logement
Malgré le déconfinement, les mesures d’aide se poursuivent, comme le chômage partiel qui a certes déjà baissé le 1er juin, ou encore la prolongation de l’interdiction des expulsions jusqu’en juillet (la fameuse trêve hivernale). Une nouvelle aide vient compléter l’ensemble des mesures d’urgence, a annoncé Julien Denormandie, le ministre du Logement : 150 euros pour aider à payer le loyer ou rembourser un emprunt immobilier. L’objectif est d’éviter les impayés de loyer. C’est Action Logement, un organisme géré par le patronat et les syndicats, qui est chargé de la distribution de cette aide.
C’est à partir du 30 juin que les bénéficiaires pourront demander ce coup de pouce de 150 euros. Il y a plusieurs critères à remplir pour pouvoir y prétendre. L’aide peut être versée aux salariés du secteur privé, quelles que soient leur ancienneté et la nature de leur contrat de travail, ainsi que les demandeurs d’emploi. La rémunération ne doit pas dépasser un Smic et demi. Les salariés devront justifier avoir perdu au moins 15% de leurs revenus à cause des mesures de confinement qui sont intervenues mi-mars.
Une enveloppe de 100 millions d’euros
Pour justifier de cette baisse de revenus, les salariés pourront mettre en avant le chômage partiel touché ou une hausse significative des dépenses. À noter que tous ceux qui ont dû assumer des surcoûts de loyer du fait de la crise sanitaire en maintenant une double résidence pour motif professionnel peuvent aussi demander cette aide. Les 150 euros pourront aussi être versés aux locataires en HLM ou dans le parc privé, mais aussi aux propriétaires en train de rembourser leur prêt et ayant des difficultés à assumer ces dépenses en raison de la crise sanitaire.
Action Logement, qui dispose d’une enveloppe de 100 millions d’euros pour cette opération, versera une seule aide par foyer. Le coup de pouce est effectif avec effet rétroactif au 1er avril 2020. Pour la demander, il faut se rendre sur le site actionlogement.fr ou encore se rendre au service social de son entreprise, dans les trois mois suivant la première baisse des revenus.