De quoi créer 8000 emplois en France
La sixième édition du sommet Choose France réunit des dirigeants d’entreprise du monde entier à Versailles pour leur vanter les mérites de la France. Elle accueille un invité surprise : Elon Musk, fantasque patron de Twitter, Tesla et SpaceX. Que vient-il négocier avec les autorités françaises ? Pour l’instant, rien n’a filtré de ses échanges tant avec Emmanuel Macron à l’Élysée qu’avec Bruno Le Maire. Ses entreprises pourraient-elles se laisser séduire par l’attractivité économique française, son électricité largement verte favorable au bilan carbone des entreprises, et par les aides offertes par l’État français afin de les voir s’installer ?
Pour l’instant, si les entreprises d’Elon Musk n’ont pas dévoilé d’investissements dans le cadre de Choose France, ce sommet aura en revanche déjà été l’occasion d’annoncer 13 milliards d’euros d’investissements de la part de 28 entreprises. Les conditions et aides proposées pour les convaincre n’ont pas été précisées. Mais ces promesses d’investissements représentent potentiellement l’équivalent de 8000 emplois.
Des milliards d’investissements
Parmi les annonces majeures figurent clairement celles de l’implantation du chinois XTC et du français Orano à Dunkerque. Et surtout la promesse du taïwanais Prologium d’y implanter une « gigafactory » de batteries électriques, à même de créer 3000 emplois, et ce en investissant pas moins de 5,2 milliards d’euros.
À cela s’ajoutent notamment les promesses d’Ikea (906 millions d’euros entre 2023 et 2026), ou de Nokia quant à 500 emplois en R&D sur les cinq à huit prochaines années sur les sites de Lannion (Côtes-d’Armor) et Paris-Saclay afin d’y développer la 5G avancée et la 6G. Par ailleurs, Pfizer s’engage à investir jusqu’à un milliard d’euros supplémentaires en 2025-2026. Enfin, à Sarreguemines, Holosolis (groupe InnoEnergy) va investir 710 million d’euros afin d’implanter une usine de production de panneaux photovoltaïques.