Le chômage se stabilise après plusieurs hausses
Au premier trimestre de cette année, la France a connu une légère diminution de 0,1% du nombre de chômeurs inscrits en catégorie A, donc sans aucune activité professionnelle, pour atteindre 3,028 millions de personnes. Cette baisse modeste de 4.300 inscrits vient après deux trimestres consécutifs de hausse, marquant un changement de tendance bienvenu pour l’économie. Cependant, lorsqu’on considère les catégories B et C, incluant les personnes en activité réduite, le total des demandeurs d’emploi reste stable, à 5,4 millions.
Cette période de stabilisation contraste avec les augmentations observées l’année précédente, où le nombre de chômeurs en catégorie A avait augmenté de 0,6% l’été et de 0,2% à l’automne. Sur une année glissante, le nombre de chômeurs sans activité a légèrement augmenté de 0,1%, tandis que le nombre total de demandeurs d’emploi a grimpé de 0,6%.
Un marché du travail en quête d’équilibre
Le chômage des jeunes de moins de 25 ans reste une préoccupation majeure, avec une augmentation de 0,5% ce trimestre, et de 5,3% sur un an. Ce groupe démographique continue de faire face à des difficultés significatives sur le marché du travail, malgré un ralentissement par rapport au trimestre précédent. En parallèle, le chômage chez les 50 ans et plus a enregistré une baisse, diminuant de 0,5% ce trimestre et de 1,8% sur l’année.
Une différence notable apparaît également entre les sexes : le chômage des femmes a reculé de 0,5% sur un an, tandis que celui des hommes a progressé de 1,2%. Les disparités régionales se manifestent clairement. La Guyane, la Nouvelle-Aquitaine, et la Bourgogne-Franche-Comté ont vu une augmentation du chômage, avec notamment une hausse de 2,8% en Guyane. À l’opposé, des diminutions significatives ont été observées en Guadeloupe, en Bretagne, et dans les Hauts-de-France, avec des baisses respectives de 1,9%, 0,9% et 0,7%.