Shutterstock/economiematin
Comme toutes les grandes multinationales, notamment dans le domaine de la High-tech, Apple détient un peu d'argent dans des paradis fiscaux. En particulier, selon les documents officiels de la firme de Cupertino, c'est dans les îles Vierges que végète le pactole. Car il y végète, étant totalement inutilisable.
La loi américaine impose en effet une taxe très importante sur les capitaux offshore que les sociétés voudraient rapatrier : pas moins de 35%, soit un peu plus d'un tiers du total. Du coup c'est sans surprise que cet argent (que ce soit celui d'Apple, de Google, de Microsoft ou des autres) reste bien gentiment sur les comptes en question sans bouger.
Pour Apple, ce pactole serait toutefois fort considérable : 178 milliards de dollars. Ce qui signifie qu'en l'état actuel de la législation, si la marque à la pomme croquée voulait les rapatrier ce ne sont pas moins de 60 milliards de dollars qui iraient directement dans les caisses du gouvernement américain.
Une situation qui ne peut pas durer longtemps car c'est argent pourrait être investi. C'est ce que pensent deux sénateurs, Paul Rand et Barbara Boxer, qui ont lancé l'idée d'une fiscalité avantageuse (6,5%) pour les capitaux offshore rapatriés. Sous réserve que ceux-ci soient utilisés en investissements, R&D, partenariat public-privé et surtout pas pour payer les actionnaires.
De quoi donner à Tim Cook quelques idées...
La loi américaine impose en effet une taxe très importante sur les capitaux offshore que les sociétés voudraient rapatrier : pas moins de 35%, soit un peu plus d'un tiers du total. Du coup c'est sans surprise que cet argent (que ce soit celui d'Apple, de Google, de Microsoft ou des autres) reste bien gentiment sur les comptes en question sans bouger.
Pour Apple, ce pactole serait toutefois fort considérable : 178 milliards de dollars. Ce qui signifie qu'en l'état actuel de la législation, si la marque à la pomme croquée voulait les rapatrier ce ne sont pas moins de 60 milliards de dollars qui iraient directement dans les caisses du gouvernement américain.
Une situation qui ne peut pas durer longtemps car c'est argent pourrait être investi. C'est ce que pensent deux sénateurs, Paul Rand et Barbara Boxer, qui ont lancé l'idée d'une fiscalité avantageuse (6,5%) pour les capitaux offshore rapatriés. Sous réserve que ceux-ci soient utilisés en investissements, R&D, partenariat public-privé et surtout pas pour payer les actionnaires.
De quoi donner à Tim Cook quelques idées...