Ce mardi 2 décembre 2014 les ministres de la Recherche de l’Union Européenne ont finalement trouvé un accord historique : Ariane 6 verra bien le jour et son premier lancement devrait survenir en 2020. Un lanceur tout nouveau dont les bases seront celles d’Ariane 5 ME, une évolution de l’actuelle fusée qui n’a finalement pas retenu l’attention des Etats… notamment de l’Allemagne.
Deux versions d’Ariane 6 verront le jour : Ariane 6.2 pour le lancement de satellites de moins de 5 tonnes et Ariane 6.4 pour les satellites plus gros. Avec de grosses économies sur le coût puisqu’un lancement d’Ariane 6.2 ne coûtera que 75 millions d’euros et un lancement d’Ariane 6.4 que 115 millions d’euros. Alors qu’actuellement un lancement avec Ariane 5 coûte environ 175 millions d’euros.
Ariane 6 aura tout de même un coût : l’ESA a un budget de 4,12 milliards d’euros par an payé en grande partie par la France (22,9%) et l’Allemagne (22,6%). Pour faire pencher l’Allemagne pour la fusée Ariane 6, la France et l’Italie devront faire un effort et participer un peu plus à l’ESA… car l’Allemagne, elle, préfèrerait développer la station spatiale internationale.
De quoi alimenter le flux financier nécessaire pour Ariane 6 : 4 milliards d’euros sur dix ans pour la seule fusée, et 8 milliards pour le programme dans son intégralité, comprenant, entre autres, la construction d’une nouvelle rampe de lancement.
Deux versions d’Ariane 6 verront le jour : Ariane 6.2 pour le lancement de satellites de moins de 5 tonnes et Ariane 6.4 pour les satellites plus gros. Avec de grosses économies sur le coût puisqu’un lancement d’Ariane 6.2 ne coûtera que 75 millions d’euros et un lancement d’Ariane 6.4 que 115 millions d’euros. Alors qu’actuellement un lancement avec Ariane 5 coûte environ 175 millions d’euros.
Ariane 6 aura tout de même un coût : l’ESA a un budget de 4,12 milliards d’euros par an payé en grande partie par la France (22,9%) et l’Allemagne (22,6%). Pour faire pencher l’Allemagne pour la fusée Ariane 6, la France et l’Italie devront faire un effort et participer un peu plus à l’ESA… car l’Allemagne, elle, préfèrerait développer la station spatiale internationale.
De quoi alimenter le flux financier nécessaire pour Ariane 6 : 4 milliards d’euros sur dix ans pour la seule fusée, et 8 milliards pour le programme dans son intégralité, comprenant, entre autres, la construction d’une nouvelle rampe de lancement.