
shutterstock/Economiematin
Axel Springer détenait déjà 9% du capital de Business Insider, lancé en 2007 dans la Silicon Valley et devenu en quelques années un incontournable de l'information économique sur Internet. Pour 306 millions d'euros le groupe allemand veut récupérer 88% du capital restant et monter donc à 97% du capital. Les 3% restants seront encore propriété de Bezos Expeditions, le fonds d'investissement de Jeff Bezos, fondateur d'Amazon.
Selon Business Insider son audience est proche de celle du célèbre Wall Street Journal mais le fonctionnement du site internet est bien différent. Il fonctionne moins sur les scoops (bien qu'il en ait de nombreux) et plus sur la reprise d'informations de la part de ses quelques 325 employés dont la moitié sont des journalistes.
La ligne éditoriale du Business Insider est à la fois pointue et adaptée à Internet avec des titres provocateurs à la limite du "click-bait", des illustrations très parlantes et un ton léger. De quoi lui permettre d'atteindre un public nombreux sur les réseaux sociaux avec des articles qui sont largement partagés sur Facebook et Twitter.
Axel Springer réalise ainsi une acquisition qui lui permet de se rattraper après l'échec de sa tentative de rachat du Financial Times.
En attendant, on sait déjà que Business Insider, en partenariat avec Prisma Presse, va lancer une version française de son site en 2016 montrant sa croissance et l'intérêt suscité par ses articles.
Selon Business Insider son audience est proche de celle du célèbre Wall Street Journal mais le fonctionnement du site internet est bien différent. Il fonctionne moins sur les scoops (bien qu'il en ait de nombreux) et plus sur la reprise d'informations de la part de ses quelques 325 employés dont la moitié sont des journalistes.
La ligne éditoriale du Business Insider est à la fois pointue et adaptée à Internet avec des titres provocateurs à la limite du "click-bait", des illustrations très parlantes et un ton léger. De quoi lui permettre d'atteindre un public nombreux sur les réseaux sociaux avec des articles qui sont largement partagés sur Facebook et Twitter.
Axel Springer réalise ainsi une acquisition qui lui permet de se rattraper après l'échec de sa tentative de rachat du Financial Times.
En attendant, on sait déjà que Business Insider, en partenariat avec Prisma Presse, va lancer une version française de son site en 2016 montrant sa croissance et l'intérêt suscité par ses articles.