
Shutterstock/economiematin
Ce n'est pas la première fois que Kering s'attaque au géant chinois : déjà en 2014 une plainte avait été déposée puis retirée afin que les deux parties trouvent un terrain d'entente. Mais les négociations ont échoué et cette fois Kering compte bien aller jusqu'à la fin des procédures. La perte pour le groupe est effectivement énorme sans compter que les contrefaçons sont fortement réprimées dans la grande majorité des pays industrialisés (en plus de comporter, souvent, des risques pour la santé).
Le dossier déposé auprès de la cour fédérale de Manhattan le vendredi 15 mai 2015 est éloquent : 142 pages comportant notamment une grosse recherche de la part des avocats de Kering. Une recherche qui a mis en lumière des objets contrefaits de quasiment toutes les marques du groupe vendus une bouchée de pain : des sacs à plus de 700 euros vendus 2 euros, des montres vendues un dixième du prix...
Ce que reproche aussi Kering à AliBaba c'est l'indexation de ces articles contrefaits : selon le groupe la recherche d'un "faux" mène directement au site de e-commerce chinois ce qui aurait permis aux faussaires d'avoir vendu plus de 35 000 articles en moins d'un mois entre mars et avril 2013.
AliBaba risque donc gros, surtout que le site est également dans le collimateur des autorités chinoises qui estiment qu'AliBaba "évite depuis longtemps d'y prêter attention et de prendre les mesures nécessaires pour y mettre fin".
Le dossier déposé auprès de la cour fédérale de Manhattan le vendredi 15 mai 2015 est éloquent : 142 pages comportant notamment une grosse recherche de la part des avocats de Kering. Une recherche qui a mis en lumière des objets contrefaits de quasiment toutes les marques du groupe vendus une bouchée de pain : des sacs à plus de 700 euros vendus 2 euros, des montres vendues un dixième du prix...
Ce que reproche aussi Kering à AliBaba c'est l'indexation de ces articles contrefaits : selon le groupe la recherche d'un "faux" mène directement au site de e-commerce chinois ce qui aurait permis aux faussaires d'avoir vendu plus de 35 000 articles en moins d'un mois entre mars et avril 2013.
AliBaba risque donc gros, surtout que le site est également dans le collimateur des autorités chinoises qui estiment qu'AliBaba "évite depuis longtemps d'y prêter attention et de prendre les mesures nécessaires pour y mettre fin".