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Selon Juncker, plus que DAESH c'est la Russie qui l'inquiète... et surtout la place de l'Union Européenne sur le plan géopolitique international. Selon lui l'absence d'une réelle armée européenne commune à tous les pays permettrait de "faire comprendre à la Russie que nous sommes sérieux quand il s'agit de défendre les valeurs de l'Union Européenne".
Il s'exprime en ces termes dans une interview accordée au journal allemand du dimanche Welt am Sonntag dans laquelle il explique que l'Union européenne "ne semble pas vraiment prise au sérieux" sur le plan de la politique internationale. La crise en Ukraine a entraîné une forte dégradation de "l'image de l'Europe" sur les questions politiques.
Si Juncker émet donc la possibilité d'une armée européenne pour des questions de politique de proximité et vise directement à une sortie de conflit en Ukraine (où les combats continuent toujours malgré les tentatives de cessez-le-feu et d'accord entre Kiev et Moscou), une armée européenne a également d'autres avantages : rationaliser les coûts de défense des pays européens et permettre une meilleure intégration militaire entre les divers corps d'armée nationaux.
L'idée de Juncker plaît notamment à la ministre allemande de la défense, Ursula von der Leyen, qui estime dans un communiqué que "Notre avenir, en tant qu'Européens, passera un jour par une armée européenne". Quelques temps auparavant elle exprimait déjà un avis similaire déclarant que "ses petits-enfants connaitront des Etats-Unis d'Europe" dotés d'une armée propre.
Si l'Allemagne est pour, la question au sein de l'UE risque de faire fortement débat et ce n'est pas demain qu'une telle force de Défense verra réellement le jour.
Il s'exprime en ces termes dans une interview accordée au journal allemand du dimanche Welt am Sonntag dans laquelle il explique que l'Union européenne "ne semble pas vraiment prise au sérieux" sur le plan de la politique internationale. La crise en Ukraine a entraîné une forte dégradation de "l'image de l'Europe" sur les questions politiques.
Si Juncker émet donc la possibilité d'une armée européenne pour des questions de politique de proximité et vise directement à une sortie de conflit en Ukraine (où les combats continuent toujours malgré les tentatives de cessez-le-feu et d'accord entre Kiev et Moscou), une armée européenne a également d'autres avantages : rationaliser les coûts de défense des pays européens et permettre une meilleure intégration militaire entre les divers corps d'armée nationaux.
L'idée de Juncker plaît notamment à la ministre allemande de la défense, Ursula von der Leyen, qui estime dans un communiqué que "Notre avenir, en tant qu'Européens, passera un jour par une armée européenne". Quelques temps auparavant elle exprimait déjà un avis similaire déclarant que "ses petits-enfants connaitront des Etats-Unis d'Europe" dotés d'une armée propre.
Si l'Allemagne est pour, la question au sein de l'UE risque de faire fortement débat et ce n'est pas demain qu'une telle force de Défense verra réellement le jour.