Mardi 16 février 2016, après des mois de demandes incessantes de la part des pétroliers, la Russie, l'Arabie Saoudite, le Venezuela et le Qatar ont, lors d'une réunion de l'OPEP à Doha, convenu de geler la production de pétrole. Ils ont annoncé que la production n'allait plus augmenter pour rester aux niveaux de janvier 2016. Mais cet accord était soumis à une condition : que d'autres pays l'acceptent.
Les pays en question étaient essentiellement l'Iran et l'Iraq. Si l'Iraq a déclaré être en faveur d'un gel de la production, l'Iran semble y être opposé. Le pays, qui n'est plus sous le coup de l'embargo international depuis la mi-janvier à la suite de l'accord sur le nucléaire, a en effet l'intention d'augmenter sa production de pétrole plutôt que de la geler.
Dans un entretien accordé au journal iranien Shargh, repris par la BBC, le représentant iranien de l'OPEP, M. Mehdi Asali, a déclaré que la demande de gel de la production était "illogique" :
" Quand l'Iran était sous le coup des sanctions, plusieurs pays ont augmenté leur production et ont causé la baisse des prix du pétrole. Comment peuvent-ils s'attendre à ce que l'Iran coopère maintenant et en paye le prix ?"
L'Iran semble donc garder son cap visant à augmenter la production de pétrole à 4 millions de barils par jour d'ici trois mois, soit près de 1,4 millions de plus que sa production pendant l'embargo.
Les pays en question étaient essentiellement l'Iran et l'Iraq. Si l'Iraq a déclaré être en faveur d'un gel de la production, l'Iran semble y être opposé. Le pays, qui n'est plus sous le coup de l'embargo international depuis la mi-janvier à la suite de l'accord sur le nucléaire, a en effet l'intention d'augmenter sa production de pétrole plutôt que de la geler.
Dans un entretien accordé au journal iranien Shargh, repris par la BBC, le représentant iranien de l'OPEP, M. Mehdi Asali, a déclaré que la demande de gel de la production était "illogique" :
" Quand l'Iran était sous le coup des sanctions, plusieurs pays ont augmenté leur production et ont causé la baisse des prix du pétrole. Comment peuvent-ils s'attendre à ce que l'Iran coopère maintenant et en paye le prix ?"
L'Iran semble donc garder son cap visant à augmenter la production de pétrole à 4 millions de barils par jour d'ici trois mois, soit près de 1,4 millions de plus que sa production pendant l'embargo.