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Si le projet de loi passe l'Italie deviendrait le premier pays européen à suivre l'exemple des Etats-Unis, hors Pays-Bas où la consommation et la vente de cannabis sont déjà légales. Et il y a de fortes chances que ce soit le cas car le projet est porté par la gauche comme par la droite. Seule l'extrême-droite semble s'y désolidariser.
Le but, naturellement, est de rapporter un peu d'argent dans les caisses de l'Etat mais surtout de couper les vannes de la mafia. En rendant le cannabis légal l'Italie lui enlèverait une grosse partie de ses revenus tout en allégeant la charge de travail de ses forces de police.
Dans le détail, il serait autorisé pour les personnes majeures de détenir 15 grammes de cannabis à la maison et 5 grammes dans la rue. Cultiver la marijuana jusqu'à un maximum de 5 plants par personne serait également autorisé, sous réserve d'une déclaration aux autorités. Mais la vente reste interdite entre particuliers.
Les parlementaires comptent en effet lancer l'idée des coffee-shops comme aux Pays-Bas et donner des licences de vente regroupées dans un monopole d'Etat afin de contrôler la consommation et la vente. 5% des revenus de ces ventes, par ailleurs, irait directement dans les projets de lutte contre les drogues.
Le projet de loi présenté, sera sans doute modifié mais pour les parlementaires il est important : l'Italie serait alors sur le devant de la scène d'un mouvement de légalisation qui semble inéluctable, malgré les réticences de nombreux autres pays, premier entre tous la France.
Le but, naturellement, est de rapporter un peu d'argent dans les caisses de l'Etat mais surtout de couper les vannes de la mafia. En rendant le cannabis légal l'Italie lui enlèverait une grosse partie de ses revenus tout en allégeant la charge de travail de ses forces de police.
Dans le détail, il serait autorisé pour les personnes majeures de détenir 15 grammes de cannabis à la maison et 5 grammes dans la rue. Cultiver la marijuana jusqu'à un maximum de 5 plants par personne serait également autorisé, sous réserve d'une déclaration aux autorités. Mais la vente reste interdite entre particuliers.
Les parlementaires comptent en effet lancer l'idée des coffee-shops comme aux Pays-Bas et donner des licences de vente regroupées dans un monopole d'Etat afin de contrôler la consommation et la vente. 5% des revenus de ces ventes, par ailleurs, irait directement dans les projets de lutte contre les drogues.
Le projet de loi présenté, sera sans doute modifié mais pour les parlementaires il est important : l'Italie serait alors sur le devant de la scène d'un mouvement de légalisation qui semble inéluctable, malgré les réticences de nombreux autres pays, premier entre tous la France.