La possibilité d'un "Grexit" existe mais reste faible : l'Allemagne ne veut pas voir l'Union Européenne exploser et surtout une sortie de l'euro par la Grèce ouvrirait la voie à la sortie d'autres pays. Ce n'est pas étonnant puisque l'Allemagne est le pays qui risque le plus d'une sortie de la péninsule hellénique ; Mais même pour la France le coût économique serait extrêmement important.
Si l'IFO, comme le souligne son directeur Hans-Werner Sinn, a fait une estimation "maximale" de ce risque économique, cette dernière permet de comprendre pourquoi Paris et Berlin ne veulent pas voir s'enfuir Athènes.
A l'Allemagne un Grexit coûterait la bagatelle de 79,8 milliards d'euros, de quoi mettre du plomb dans l'aile de la première économie de la zone euro. Et pour Paris la facture serait de 59,7 milliards d'euros ; rapportée à la population française elle frôle les 1000 euros par habitant.
Et cette facture n'est pas théorique mais réelle : lors de la mise en place du fonds de sauvegarde de la Grèce en 2010 avait été créé le FESF, le Fonds Européen de Stabilité Financière. C'est lui qui a versé les sommes à la Grèce, notamment les 141,6 milliards d'euros versés à ce jour, et c'est lui qui en est le garant. Ou plutôt qui va se retourner vers les garants.
Et ces garants, justement, sont l'Allemagne et la France.
Si l'IFO, comme le souligne son directeur Hans-Werner Sinn, a fait une estimation "maximale" de ce risque économique, cette dernière permet de comprendre pourquoi Paris et Berlin ne veulent pas voir s'enfuir Athènes.
A l'Allemagne un Grexit coûterait la bagatelle de 79,8 milliards d'euros, de quoi mettre du plomb dans l'aile de la première économie de la zone euro. Et pour Paris la facture serait de 59,7 milliards d'euros ; rapportée à la population française elle frôle les 1000 euros par habitant.
Et cette facture n'est pas théorique mais réelle : lors de la mise en place du fonds de sauvegarde de la Grèce en 2010 avait été créé le FESF, le Fonds Européen de Stabilité Financière. C'est lui qui a versé les sommes à la Grèce, notamment les 141,6 milliards d'euros versés à ce jour, et c'est lui qui en est le garant. Ou plutôt qui va se retourner vers les garants.
Et ces garants, justement, sont l'Allemagne et la France.