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La première à avoir mis le sujet sur la table a été Myriam El Khomri. Invitée sur BFMTV ce dimanche 31 janvier 2016, la ministre a déclaré que "toutes les pistes devaient être étudiées pour négocier les nouvelles règles de l'assurance chômage, y compris la dégressivité des allocations". Une annonce-choc à laquelle personne ne s'attendait.
L'annonce a fait beaucoup de bruit dans les médias comme chez les partis politiques : la droite félicite ce lundi 1er février 2016 le gouvernement d'avoir pensé à instaurer la dégressivité des allocations chômage, la gauche de la gauche critique la décision. Toutefois, rien n'a encore été signé, la négociation ne commençant qu'à la mi-février.
Myriam El Khomri n'est pas la seule au gouvernement à réfléchir s'il faille réinstaurer la dégressivité des allocations chômage : ce lundi 1er février 2016 Michel Sapin s'est également prononcé sur le sujet. Il confirme qu'une telle réforme n'est plus un "tabou" sans pour autant se prononcer en sa faveur ou contre cette dernière.
Mais la situation est critique : la hausse du nombre de chômeurs commencée sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy et qui a continué depuis l'élection de François Hollande augmente le coût pour l'Etat du régime d'Assurance Chômage. LA dette de celui-ci pourrait atteindre 29,4 milliards d'euros fin 2016.
Le gouvernement doit donc trouver une solution pour réduire le coût du régime. Or seules deux pistes sont possibles : réduire le nombre de chômeurs ou réduire les allocations.
L'annonce a fait beaucoup de bruit dans les médias comme chez les partis politiques : la droite félicite ce lundi 1er février 2016 le gouvernement d'avoir pensé à instaurer la dégressivité des allocations chômage, la gauche de la gauche critique la décision. Toutefois, rien n'a encore été signé, la négociation ne commençant qu'à la mi-février.
Myriam El Khomri n'est pas la seule au gouvernement à réfléchir s'il faille réinstaurer la dégressivité des allocations chômage : ce lundi 1er février 2016 Michel Sapin s'est également prononcé sur le sujet. Il confirme qu'une telle réforme n'est plus un "tabou" sans pour autant se prononcer en sa faveur ou contre cette dernière.
Mais la situation est critique : la hausse du nombre de chômeurs commencée sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy et qui a continué depuis l'élection de François Hollande augmente le coût pour l'Etat du régime d'Assurance Chômage. LA dette de celui-ci pourrait atteindre 29,4 milliards d'euros fin 2016.
Le gouvernement doit donc trouver une solution pour réduire le coût du régime. Or seules deux pistes sont possibles : réduire le nombre de chômeurs ou réduire les allocations.