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Jean-Bernard Lévy a frappé fort en termes de communication ce dimanche 18 octobre 2015 car il a tout simplement critiqué la Commission de Régulation de l'Energie. Selon lui la dernière hausse décidée par la CRE en août 2015, une hausse qui a été de 2,5%, est "inacceptable" car l'inflation est très basse et que cette hausse est largement au-dessus de l'inflation. Et dire que la CRE avait préconisé une hausse comprise entre 3,5% et 8% qui n'ont finalement pas eu lieu...
Jean-Bernard Lévy ne nie toutefois pas que les tarifs de l'électricité aillent augmenter. Au contraire, c'est inévitable car "le parc nucléaire est encore jeune" mais il va rapidement vieillir. Les coûts de rénovation, maintien et allongement de la durée de vie vont donc exploser avec les années ce qui nécessitera "un petit peu plus d'argent".
Du coup les tarifs vont bel et bien augmenter : "nous allons demander régulièrement des hausses acceptables" a déclaré le patron d'EDF. Des hausses donc en conformité avec l'inflation, si on compare ces propos à ceux sur la hausse décidée par la CRE.
Mais malgré ces hausses qui auront lieu, le patron d'EDF veut rassurer les consommateurs : ils continueront de payer moins cher que leurs voisins européens. "A fortiori [moins cher que] les Allemands" a-t-il précisé pour piquer celles et ceux qui veulent la fin du nucléaire comme l'a fait l'Allemagne.
Jean-Bernard Lévy ne nie toutefois pas que les tarifs de l'électricité aillent augmenter. Au contraire, c'est inévitable car "le parc nucléaire est encore jeune" mais il va rapidement vieillir. Les coûts de rénovation, maintien et allongement de la durée de vie vont donc exploser avec les années ce qui nécessitera "un petit peu plus d'argent".
Du coup les tarifs vont bel et bien augmenter : "nous allons demander régulièrement des hausses acceptables" a déclaré le patron d'EDF. Des hausses donc en conformité avec l'inflation, si on compare ces propos à ceux sur la hausse décidée par la CRE.
Mais malgré ces hausses qui auront lieu, le patron d'EDF veut rassurer les consommateurs : ils continueront de payer moins cher que leurs voisins européens. "A fortiori [moins cher que] les Allemands" a-t-il précisé pour piquer celles et ceux qui veulent la fin du nucléaire comme l'a fait l'Allemagne.